Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Moukheiber : une attitude qui nous rappelle l'époque du haut-commissaire
le 03 octobre 2000 à 00h00
Il y a des grincements au niveau de la formation du prochain gouvernement qui ne présagent rien de bon s’ils viennent à persister. C’est ce qu’on retient des propos que le député Farès Boueiz a tenus hier à l’issue d’un entretien avec le chef du Législatif Nabih Berry. Selon le député du Kesrouan, «la situation n’est ni ordinaire ni normale, (…) et il convient de former un gouvernement qui représenterait véritablement la volonté populaire». Pour M. Boueiz, il est donc nécessaire que toutes les barrières tombent sur le front interne «sinon, c’est le temple qui risque de s’écrouler sur nous tous». Certes, affirme-t-il, l’homogénéité est un facteur important dans la constitution d’un Cabinet, «mais en l’absence de partis politiques fondamentaux et d’une majorité parlementaire», ce principe est difficilement applicable au Liban. Aux yeux de l’ancien chef de la diplomatie, l’essentiel est de former une équipe ministérielle qui inspirerait confiance. Pour ce faire, un gouvernement représentatif du plus grand nombre de factions libanaises est indispensable. Commentant le communiqué de Bkerké et les appels à l’abolition du confessionnalisme qui l’ont suivi, M. Boueiz a souligné la nécessité d’éviter l’exacerbation de la tension dans la rue et dans les esprits. Selon lui, il revient aux autorités de prendre les décisions adéquates, «à la lumière de certaines vérités qui ont été énoncées et de l’intérêt supérieur de la nation», et de tenir compte surtout de la gravité de la crise économique et sociale qui sévit dans le pays.
Il y a des grincements au niveau de la formation du prochain gouvernement qui ne présagent rien de bon s’ils viennent à persister. C’est ce qu’on retient des propos que le député Farès Boueiz a tenus hier à l’issue d’un entretien avec le chef du Législatif Nabih Berry. Selon le député du Kesrouan, «la situation n’est ni ordinaire ni normale, (…) et il convient...
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