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Actualités - CHRONOLOGIE

Proche-Orient - Le Liban appelle Israël à cesser ses agressions contre les palestiniens Hoss : le caractère arabe de Jérusalem doit être préservé (photo)

M. Mohammed Abdel-Hamid Beydoun a estimé qu’il ne faut encourager «aucun des présidents» à outrepasser le cadre de ses prérogatives. Pour M. Beydoun, «selon l’accord de Taëf, la présidence de la République n’est pas en position de gouverner, mais de superviser la performance des autorités qui détiennent ce pouvoir. Cela signifie que le président de la République ne désigne pas le Premier ministre, car cette responsabilité incombe au Parlement. Les consultations sont contraignantes en ce sens que le président de la République désigne la personne choisie par le Parlement. Il ne lui appartient donc pas de désigner la personne de son choix. Le rôle de la présidence est de rapprocher les points de vue entre les différents blocs parlementaires. La Constitution prévoit que le président est tenu d’informer le chef du Parlement des résultats de ces consultations. Tout cela pour dire au président Amine Gemayel et aux autres personnalités politiques libanaises qu’il ne faut encourager aucun des présidents à outrepasser le cadre de ses prérogatives». Commentant le manifeste des évêques maronites, M. Beydoun a estimé que Mgr Sfeir «a corrigé plusieurs points de ce manifeste quand il a insisté sur l’importance de relations de collaboration avec la Syrie à qui il a refusé d’imputer la responsabilité de l’actuelle crise économique et sociale. D’autant plus que Mgr Sfeir a précisé que sa prise de position vise les ingérences syriennes dans les affaires libanaises. Notre position vis-à-vis de ce manifeste est que nous contestons les critiques de Bkerké contre les députés élus, la présidence de la République et le gouvernement à venir, avant même qu’il ne soit formé. Sur cette base, il nous est impossible de parvenir à un dialogue avec Bkerké». Sur un autre plan, M. Beydoun a déclaré qu’il n’est pas disposé à signer la pétition parlementaire réclamant l’abolition du confessionnalisme politique car elle «ne mènera nulle part». Il a rappelé que le mouvement Amal, auquel il appartient, réclame cette abolition depuis vingt ans. Selon lui, «s’il est question d’appliquer l’article 95 de la Constitution, seul le président de la République est habilité à prendre pareille initiative. Je crois que le président Lahoud adressera une note au Parlement en ce sens».
M. Mohammed Abdel-Hamid Beydoun a estimé qu’il ne faut encourager «aucun des présidents» à outrepasser le cadre de ses prérogatives. Pour M. Beydoun, «selon l’accord de Taëf, la présidence de la République n’est pas en position de gouverner, mais de superviser la performance des autorités qui détiennent ce pouvoir. Cela signifie que le président de la République ne...