La désobéissance anti-Milosevic a débuté hier en Yougoslavie, et ce notamment dans les milieux lycéens, où se sont multipliées les manifestations, alors que Vojislav Kostunica a réclamé, devant 15 000 sympathisants à Belgrade, un nouveau décompte des bulletins de vote de l’élection présidentielle. Dans un communiqué lu à la foule en plein centre de la capitale yougoslave, M. Kostunica a estimé que son appel constituait un «geste de bonne volonté» et une «concession énorme» de l’Opposition démocratique de Serbie (DOS). Il vise à «permettre de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons par le caprice d’un seul homme», référence à Slobodan Milosevic, a-t-il ajouté. Une dizaine de villes de Serbie ont été le théâtre de manifestations de lycéens ou de grèves. Quelque 5 000 élèves de Nis ont défilé dans les rues de la ville pour exiger le départ de Milosevic. Ils scandaient : «Gotov je» (Il est fini) et «Slobodan, tue-toi et sauve la Serbie». À Belgrade, les élèves du lycée philologique se sont rendus dans le centre-ville, scandant le slogan qui a marqué les manifestations anti-Milosevic de l’hiver 1996/97 : «Allons, en avant, à l’assaut !». D’autre part, quelques centaines d’ouvriers ont engagé un mouvement de grève à Cacak (sud-ouest), Valjevo (ouest) et Kraljevo (centre).
La désobéissance anti-Milosevic a débuté hier en Yougoslavie, et ce notamment dans les milieux lycéens, où se sont multipliées les manifestations, alors que Vojislav Kostunica a réclamé, devant 15 000 sympathisants à Belgrade, un nouveau décompte des bulletins de vote de l’élection présidentielle. Dans un communiqué lu à la foule en plein centre de la capitale...
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