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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Damas critique ceux qui, au Liban, ferment l'oeil sur le danger sioniste Bkerké persiste et signe(photo)

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est revenu hier à l’occasion de son homélie dominicale sur la question de la présence armée syrienne au Liban et réitéré son appel à y mettre fin. En peu de mots, le patriarche a vertement riposté à tous ceux qui avaient critiqué l’appel de Bkerké. «Les souffrances des uns, les autres ne les voient pas, ou ne désirent pas les voir pour des motifs connus», a-t-il dit, dénonçant les «interprétations», les «analyses» et les «hypothèses» faites autour du communiqué des prélats maronites. Mgr Sfeir devait en outre promettre aux parents de détenus en Syrie, qui ont manifesté dans la cour du patriarcat, de ne jamais abandonner leur cause. Devant ces manifestants qui protestaient contre l’absence d’intérêt de la part des autorités envers leur revendication, le patriarche a condamné toutes les détentions de Libanais, qu’elles soient le fait d’Israël ou de la Syrie. C’est précisément ce parallèle que continuait hier à critiquer la presse de Damas, où se trouve depuis samedi le chef du Parlement Nabih Berry. «Certains au Liban ferment l’œil sur le danger sioniste et mettent en comparaison l’occupant et le défenseur des droits arabes», écrivait ainsi l’éditorialiste du Baas, l’organe du parti au pouvoir, jugeant cette comparaison «inacceptable». Quand à Walid Joumblatt, fraîchement rentré de Paris, il a repris au cours du week-end ses appels au dialogue interlibanais, critiquant la réactivation du «dossier» judiciaire contre le général Michel Aoun et se prononçant pour des «relations privilégiées dans le cadre du respect mutuel», entre le Liban et la Syrie.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est revenu hier à l’occasion de son homélie dominicale sur la question de la présence armée syrienne au Liban et réitéré son appel à y mettre fin. En peu de mots, le patriarche a vertement riposté à tous ceux qui avaient critiqué l’appel de Bkerké. «Les souffrances des uns, les autres ne les voient pas, ou ne...