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Actualités - DISCOURS

Pas d'équivoque cette fois au niveau des consultations parlementaires

Cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a estimé que «tout Libanais possède le droit d’accepter ou de refuser la présence syrienne» au Liban. «Nous vivons au pays du sectarisme, qu’il soit religieux, politique, clanique ou même régional. Nous sommes amoureux du sectarisme, et la différence est grande entre le sectarisme et l’harmonie. Il m’est impossible de m’arroger le droit de donner mon avis alors que je refuse ce même droit aux autres», a déclaré cheikh Fadlallah. «Nous nous trouvons actuellement au seuil d’une nouvelle discorde à cause d’un communiqué et de la présence d’un chœur d’opposants et de loyalistes qui, tour à tour, déplorent, condamnent, dénoncent, appuient ou appellent au dialogue. Toute personne possède la liberté d’exprimer son avis. Tout Libanais possède le droit d’accepter ou de refuser la présence syrienne au Liban. Au Liban, nous pouvons avoir des différends politiques, culturels et religieux, mais nous devons laisser au dialogue la tâche de résoudre ces différends. À mes frères libanais, je dis : ne vous laissez entraîner par aucune partie. Avant que telle ou telle autre partie ne dialogue avec la Syrie, dialoguons ensemble», a-t-il conclu. Cheikh Fadlallah a tenu ce discours hier, lors de la pose de la première pierre d’un centre pédagogique à Khyam (Liban-Sud). La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Réforme administrative Hassan Chalak représentant le président Lahoud, du député Kassem Hachem représentant le président de la Chambre Nabih Berry et du directeur général des Affaires administratives représentant le Premier ministre Sélim Hoss.
Cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a estimé que «tout Libanais possède le droit d’accepter ou de refuser la présence syrienne» au Liban. «Nous vivons au pays du sectarisme, qu’il soit religieux, politique, clanique ou même régional. Nous sommes amoureux du sectarisme, et la différence est grande entre le sectarisme et l’harmonie. Il m’est impossible de m’arroger le...