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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Education - Ouverture du congrès des ministres arabes de l'Enseignement supérieur Désaccord à propos du choix du site de l'Université arabe (photo)

Les ministres arabes de l’Enseignement supérieur, réunis hier à Beyrouth, ont été incapables de parvenir à un accord sur l’emplacement de la future Université arabe ouverte, a déclaré le prince Talal ben Abdel Aziz. Lors d’une conférence de presse, le prince Talal, président du Programme du Golfe et du monde arabe pour les organisations de développement des Nations unies, a annoncé que «les ministres arabes n’ont pas pu s’entendre sur le choix de la capitale arabe qui accueillera l’Université arabe ouverte». Tenant à Beyrouth leur première conférence extraordinaire sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique dans le monde arabe, les participants ont décidé «de former une commission spéciale qui disposera d’un mois pour choisir entre les cinq pays en compétition : le Koweït, le Liban, la Jordanie, Bahreïn et l’Égypte». Le projet d’Université arabe ouverte, né en 1996, devrait voir le jour en octobre 2001. L’objectif principal de cette institution à but non lucratif sera de remédier aux problèmes de sureffectifs des étudiants de l’enseignement supérieur arabe, en ayant recours à l’enseignement par correspondance et aux nouvelles technologies de communication (Internet). Quelque 600 000 jeunes à travers le monde arabe ne peuvent s’inscrire chaque année à l’université, faute de capacité d’accueil, selon le prince Talal. Les travaux de la conférence devraient se poursuivre jusqu’à samedi. À l’occasion de l’ouverture des travaux de la conférence organisée à l’hôtel Phoenicia, le ministre Mohammed Youssef Beydoun a proposé d’installer au Liban le siège principal de l’Université arabe ouverte. Prenant la parole au nom du président de la République Émile Lahoud, M. Beydoun a estimé que sa demande était d’autant plus justifiée qu’il y a plus de vingt universités au Liban. 21 ministres arabes de l’Enseignement supérieur participent à ce congrès inauguré par le ministre séoudien Khaled Ankari. Dans son discours d’ouverture, celui-ci a notamment insisté sur le fait que les réalisations dans le domaine de l’Enseignement supérieur dans le monde arabe n’ont pas été à la hauteur des aspirations initiales. Il en a voulu pour preuve les budgets dérisoires consacrés à la recherche scientifique dans les pays arabes. De son côté, M. Beydoun a souligné l’importance du développement de la technologie moderne dans les pays arabes de manière à pouvoir relever le défi de la mondialisation. Il a ajouté que ce congrès avait pour principal objectif de stimuler la contribution du secteur privé dans le financement de l’enseignement universitaire qui ne devrait pas être monopolisé par le secteur public. Les précisions de l’émir Talal Lors du congrès, l’émir Talal a justement donné des précisions quant à ce projet qui, d’après lui, constitue un «bond qualitatif» dans le domaine de l’enseignement supérieur. L’université ouverte englobera dans une première étape cinq pays arabes. L’un d’entre eux devrait en constituer le siège principal. Ce projet n’est pas à but lucratif et c’est le Programme du Golfe pour les organisations de développement des Nations unies qui en financera la fondation. Les frais universitaires s’élèveront à 1 100 dollars par an. L’émir Talal a estimé que ce projet est d’autant plus important que dans 22 pays arabes, en 1997, le nombre d’élèves qui ont achevé leurs études secondaires sans toutefois entreprendre des études universitaires s’élevait à 628 000. Et de rappeler que les investissements du secteur privé dans le domaine de l’enseignement ont dépassé dans certains pays, y compris asiatiques, plus de 100 milliards de dollars essentiellement consacrés au développement de l’informatique et du net. Notons que les ministres arabes ont été reçus par le président Lahoud à Baabda.
Les ministres arabes de l’Enseignement supérieur, réunis hier à Beyrouth, ont été incapables de parvenir à un accord sur l’emplacement de la future Université arabe ouverte, a déclaré le prince Talal ben Abdel Aziz. Lors d’une conférence de presse, le prince Talal, président du Programme du Golfe et du monde arabe pour les organisations de développement des Nations...