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Actualités - CHRONOLOGIE

Monnaie Salamé : non à une dévaluation, oui à des réformes structurelles

Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a réitéré hier son opposition à la dévaluation de la monnaie libanaise tout en se disant partisan de réformes structurelles de l’économie. La rumeur d’une telle «solution» court en effet dans les milieux d’affaires, bien que les économistes ne cessent de souligner que ses conséquences seraient désastreuses. Les autorités n’ont par ailleurs jamais laissé entendre qu’elles favorisaient une telle éventualité, même si sa conséquence directe serait d’alléger la dette publique qui est majoritairement libellée en monnaie locale. Les répercussions sociales d’une telle mesure seraient catastrophiques, comme elles l’ont été en 1992, car les Libanais importent plus de 80 % des biens et services qu’ils consomment. Dans ces conditions, la dévaluation de la livre aurait pour conséquence immédiate un écroulement de leur pouvoir d’achat. L’opinion de Freddie Baz Par ailleurs, dans une tribune publiée par L’Orient-Le Jour, Freddie Baz, conseiller du président de la Banque Audi, croit à la possibilité d’une relance de l’économie libanaise. Il définit donc, probablement à l’attention du prochain gouvernement, les grandes lignes de la politique qu’il faudrait suivre selon lui pour éviter que le Liban ne plonge dans une récession sans fin.
Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a réitéré hier son opposition à la dévaluation de la monnaie libanaise tout en se disant partisan de réformes structurelles de l’économie. La rumeur d’une telle «solution» court en effet dans les milieux d’affaires, bien que les économistes ne cessent de souligner que ses conséquences seraient désastreuses. Les...