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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Israël - Des cartographes à la frontière Des soldats israéliens tirent pour faire peur à des journalistes

Des soldats israéliens ont tiré en l’air hier, apparemment pour faire peur à trois journalistes libanais, dont celui de l’AFP, qui prenaient des photos à la frontière libano-israélienne. Les soldats israéliens ont tiré 17 fois au-dessus de la tête de journalistes qui photographiaient des cartographes israéliens à la frontière, aux alentours de la bourgade libanaise de Kfarchouba, a indiqué le correspondant de l’AFP, Taher Abou Hamdan. Les deux autres correspondants sont Doreid Kabboura, du journal al-Anwar, et Hussein Hadifé du quotidien al-Liwaa. «Nous n’avons pas eu peur et nous leur avons dit en arabe que nous nous trouvions sur le sol libanais et que nous n’avions pas à quitter les lieux», a ajouté M. Abou Hamdan. «Alertés par les coups de feu, un certain nombre de partisans du Hezbollah sont venus pour savoir ce qui se passait. Après leur arrivée, les soldats et les cartographes israéliens se sont éloignés de 200 mètres environ des barbelés», a-t-il précisé. Par ailleurs, des Libanais ont jeté hier des bouteilles d’huile bouillante contre des soldats israéliens en faction près de la frontière. L’incident n’a pas fait de victime et s’est produit à la hauteur de la Porte de Fatmé, ancienne voie de passage entre le Liban et Israël, fermée depuis le retrait israélien du Liban-Sud. La veille, des Libanais avaient lancé des pierres, également sans faire de victime, au même endroit, et les soldats israéliens avaient répliqué en tirant des salves d’avertissement en l’air. Des incidents sont régulièrement signalés le long de la frontière depuis que les troupes de l’État hébreu ont achevé leur retrait. Retour de 24 Libanais d’Israël Vingt-quatre chrétiens libanais qui avaient fui en Israël dans la foulée du retrait israélien du Liban-Sud en mai dernier sont revenus dans leur pays dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on annoncé hier de source policière libanaise. Huit hommes, cinq femmes et 11 enfants ont pris place, à la frontière près de Naqoura, à bord d’autocars de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) et ont été remis à la police locale. Trois des hommes, soupçonnés d’être d’anciens membres de l’Armée du Liban-Sud (ALS), ont été immédiatement arrêtés, a-t-on précisé de même source. Les cinq autres hommes ont été retenus pour interrogatoire tandis que les femmes et les enfants ont été autorisés à regagner leurs domiciles dans les villages de Qlayaa et Rmeich, dans l’ex-zone occupée. Quelque 6 500 Libanais, pour la plupart d’anciens miliciens de l’ALS et leurs familles, ont fui en Israël lors du retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud, achevé le 24 mai. Selon la police, environ 600 d’entre eux sont déjà retournés au Liban. Quelque 400 autres ayant été accueillis en Allemagne, il doit rester encore près de 5 500 Libanais en Israël, selon les organisations humanitaires. Beaucoup d’entre eux ont entamé lundi à Tel-Aviv un mouvement revendicatif de plusieurs jours, comprenant notamment des manifestations pour réclamer le départ des troupes syriennes du Liban. Plus de 2 200 Libanais ont déjà été condamnés ou sont en voie d’être jugés par le tribunal militaire pour «collaboration» ou «contact avec l’ennemi».
Des soldats israéliens ont tiré en l’air hier, apparemment pour faire peur à trois journalistes libanais, dont celui de l’AFP, qui prenaient des photos à la frontière libano-israélienne. Les soldats israéliens ont tiré 17 fois au-dessus de la tête de journalistes qui photographiaient des cartographes israéliens à la frontière, aux alentours de la bourgade libanaise de...