Chamseddine pour un gouvernement d'entente nationale (photo)

Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, a insisté hier sur la formation d’un «gouvernement d’entente nationale représentant tous les courants et concerné par la situation économique, financière et sociale» du pays. C’est le président du syndicat des journalistes Melhem Karam qui a rapporté les propos du président du CSC au terme d’une visite qu’il lui a rendue à la tête d’une délégation du syndicat. Selon lui, cheikh Chamseddine a souhaité que «les aides des pays donateurs ne soient pas conditionnées par l’implantation des Palestiniens au Liban ou par la situation financière du pays». Sur un autre plan, le dignitaire chiite a souligné la nécessité d’élaborer une nouvelle loi électorale «modèle». «Nous nous sommes toujours opposés à la petite circonscription. Or certaines parties prônent aujourd’hui cette idée», a-t-il constaté. Commentant les élections législatives, cheikh Chamseddine les a qualifiés d’ «idéales». «Le scrutin a permis à un groupe de jeunes d’accéder à l’hémicycle ; malheureusement, certaines personnes qui en sont dignes en ont été exclues», a-t-il ajouté. Il s’est en outre félicité du fait que «le peuple ait réussi à percer certaines listes qui lui étaient imposées. C’est une chose que nous bénissons car elle est la preuve d’une volonté de changement et de renouveau chez les gens». Se montrant enfin particulièrement optimiste quant à l’avenir du Liban, le président du CSC a invité toutes les parties à «coopérer en vue de bâtir un État de droit moderne et démocratique».