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Actualités - CHRONOLOGIE

Palestiniens Hoss réaffirmera à l'Onu le refus de l'implantation

C’est à la tête d’une délégation officielle que le Premier ministre sortant Sélim Hoss s’est envolé hier matin pour New York où il réaffirmera devant l’Assemblée générale des Nations unies le refus de Beyrouth de voir les réfugiés palestiniens s’installer définitivement au Liban. «Le discours que je prononcerai (demain à 17h heure de Beyrouth) reflétera la position du Liban sur des questions connues, notamment sur les réfugiés palestiniens et la nécessité qu’ils retournent chez eux», a déclaré M. Hoss à la presse avant son départ. «Le Liban refuse l’idée d’une implantation des Palestiniens», a-t-il dit, alors que la question du droit au retour des Palestiniens, accueillis par les pays arabes voisins en 1948 et 1967, reste un des points délicats des négociations israélo-palestiniennes. Le chef du gouvernement doit aussi soulever demain devant l’Assemblée générale la question de la «ligne bleue» définie par l’Onu pour certifier le retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud. M. Hoss a rappelé que le Liban veut en finir avec les empiètements d’Israël sur son territoire, et récupérer les hameaux de Chebaa, aux confins du plateau syrien du Golan, conquis en 1967 et annexé en 1981 par Israël. Il a enfin indiqué qu’il lancera un appel à l’aide internationale pour la reconstruction du Liban-Sud, et qu’il aura des entretiens sur la conférence des donateurs prévue à la mi-octobre, mais qui n’a pas encore été officiellement convoquée. Rencontre avec Annan Lors de sa visite à New York, le Premier ministre doit en principe rencontrer le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan ainsi que les chefs des différentes délégations qui s’y trouveront. Sur un autre plan, M. Hoss s’est prononcé lundi pour que son prédécesseur et rival Rafic Hariri, sorti vainqueur des élections, redevienne chef du gouvernement. «Il est naturel et même nécessaire que l’ancien Premier ministre dirige le nouveau gouvernement», qui sera formé le mois prochain, a déclaré M. Hoss à notre confrère an-Nahar. «Je ne suis pas candidat au poste de Premier ministre et je n’en veux pas», a ajouté M. Hoss. La déclaration du chef du gouvernement en faveur de son rival est d’autant plus étonnante qu’au cours de ces deux dernières années, il a constamment accusé Rafic Hariri d’avoir, par des dépenses inconsidérées, lourdement endetté le pays et de porter ainsi la responsabilité de l’actuelle récession économique. Des proches de M. Hariri, y compris d’anciens membres de son gouvernement, ont même été poursuivis en justice pour corruption.
C’est à la tête d’une délégation officielle que le Premier ministre sortant Sélim Hoss s’est envolé hier matin pour New York où il réaffirmera devant l’Assemblée générale des Nations unies le refus de Beyrouth de voir les réfugiés palestiniens s’installer définitivement au Liban. «Le discours que je prononcerai (demain à 17h heure de Beyrouth) reflétera la...