Une vague de protestation contre la flambée des prix du pétrole, à leur niveau le plus haut depuis dix ans, a déferlé hier sur l’Europe tandis que les gouvernements s’opposent sur l’opportunité d’une baisse des taxes sur les carburants. En Grande-Bretagne, aucune région n’a été épargnée par les blocus de raffineries et de dépôts pétroliers et plus du quart des 13 000 stations-service sont à sec. Celles qui ont encore des réserves sont menacées de pénurie et prises d’assaut par des consommateurs paniqués. Les barrages se sont également multipliés en Belgique. Le centre de Bruxelles est paralysé depuis dimanche par les routiers. Aux Pays-Bas, des barrages ont ralenti la circulation, tandis qu’une manifestation des syndicats de transporteurs, qui réclament une baisse des taxes, est prévue à La Haye vendredi. En France, des manifestations ont eu lieu hier dans diverses régions, les concessions faites par le gouvernement n’ayant pas totalement désamorcé les revendications, notamment des artisans et des commerçants.
Une vague de protestation contre la flambée des prix du pétrole, à leur niveau le plus haut depuis dix ans, a déferlé hier sur l’Europe tandis que les gouvernements s’opposent sur l’opportunité d’une baisse des taxes sur les carburants. En Grande-Bretagne, aucune région n’a été épargnée par les blocus de raffineries et de dépôts pétroliers et plus du quart des...
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