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Actualités - CHRONOLOGIE

Livre - Dernières parutions aux éditions Dar an-Nahar De la poésie aux aphorismes

Dernières publications variées aux éditions Dar an-Nahar qui mêlent dans leurs pages aussi bien la poésie que les «jeux de mots» en passant par une redécouverte approfondie des trésors oubliés du Akkar… Joli triplé pour les lecteurs en cette fin d’été où l’on rêve sur une rime, où l’on savoure un calembour et où l’on s’étonne devant les richesses ignorées de notre patrimoine. Aux devantures des librairies en cette fin de saison le second recueil (toujours aux éditions Dar an-Nahar), après Aubades de Tamirace Fakhoury, qui s’intitule Contre-marées. Écrite en français, cette plaquette de 83 pages généreusement mordue de blanc aborde la poésie libre par le biais d’images insolites, d’associations verbales un peu à tout vent, et d’une musicalité aux cadences peu précises oscillant entre stridences et envolées romantiques. De quoi peut parler une jeune «poétesse» qui taquine en toute quiétude les muses et dont l’inspiration est bien vagabonde ? De tout et de rien comme un cœur qui folâtre et butine. Fugaces et bien légères méditations qui incluent des états d’âme ou des humeurs moroses, où le verbe vient se lover dans l’écrin des rimes faciles et des strophes libérées des contraintes de tout prosodie classique. De l’amour (eh ! oui on parle même de Tristan et Yseult) aux hymnes des terres ancestrales (Tyr et la lumière de la Méditerranée figurent en bonne place) en passant par les besoins d’évasion et les voyages vers des «ailleurs» aux cimes coruscantes et bien d’autres thèmes banalement «parnassiens» effleurés ici avec quelque naïve innocence. L’auteur tente, sans nul doute, dans les frémissements de sa lyre, de tracer «un itinéraire» où intériorité et aveux (pudiques) se réveleraient à travers une effusion de mots tanguant entre maladresse (tels ces «visages chauds», «voix roturière» et «fièvre relâchée») et quelques très rares formules heureuses. Par-delà emphase et gongorisme, une «voix» que l’on attend de voir mûrir et s’affirmer. Extrait Le peintre : Il dessine la citadelle de la guerre Les maisons sont prudes Il dessine les obsèques du vent Les lunes tombent en lambeaux Son visage est méprisable Nu comme les montagnes Il retrace l’époque Et les bustes de Vénus Les amoureux pensent aux orchidées.
Dernières publications variées aux éditions Dar an-Nahar qui mêlent dans leurs pages aussi bien la poésie que les «jeux de mots» en passant par une redécouverte approfondie des trésors oubliés du Akkar… Joli triplé pour les lecteurs en cette fin d’été où l’on rêve sur une rime, où l’on savoure un calembour et où l’on s’étonne devant les richesses ignorées...