Les citoyens ont exercé leur droit en toute liberté, affirme le ministre de la défense Hommage de Zeaiter au rôle de l'armée lors des élections

Représentant le président de la République Émile Lahoud lors d’une cérémonie de lever de voile d’une statue représentant le martyr de l’armée libanaise, le capitaine Jawad Fawzi Azar, mort au combat en 1997, à Arab Salim, le ministre de la Défense Ghazi Zeaïter a rendu un vibrant hommage au rôle que l’institution militaire a joué lors des dernières élections législatives. C’est à Machmouché, dans le caza de Jezzine, que la cérémonie s’est déroulée en présence notamment de M. Zeaïter, du ministre Michel Moussa, du député Samir Azar et du colonel Hassan Ayoub, délégués respectivement par le chef du gouvernement Sélim Hoss, par le président de la Chambre Nabih Berry et par le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman. Prenant la parole à cette occasion, après avoir planté un cèdre à proximité de la statue en bronze en signe d’hommage au capitaine Azar, originaire de Machmouché, M. Zeaïter s’est félicité de l’intégration nationale des jeunes au sein de la troupe. Selon lui, «leur seule allégeance est à la patrie et à l’Etat, et le sentiment d’appartenance à la communauté ou à la région fait désormais partie du passé». Il a ajouté : «Notre armée a toujours été au cœur de la bataille, aux côtés de la Résistance héroïque et ce, jusqu’à la déroute de l’ennemi (israélien) et la libération du territoire». «Cependant, a poursuivi M. Zeaïter, la libération du Sud et de la Békaa-Ouest ne signifie pas que nous sommes parvenus à la paix. Pour cela , il faudrait que le Golan soit restitué (à la Syrie) et qu’une solution équitable soit trouvée au problème des réfugiés palestiniens». Et d’insister sur l’unité des deux volets syrien et libanais «pour la réalisation d’une paix juste et globale et pour la protection des intérêts fraternels communs». Sur un autre plan, le ministre de la Défense a souligné que, grâce à la troupe, «tous les citoyens, candidats et électeurs, ont pu exercer leur droit dans un climat de liberté totale», ajoutant que «l’impartialité dont ont fait preuve l’armée, le ministère de l’Intérieur, les Forces de sécurité intérieure, les services judiciaires concernés et tous les services de l’État a permis de mener à bien ces élections que tous les citoyens ainsi que les observateurs politiques au Liban et dans le monde entier, s’accordent à qualifier d’intègres». Selon lui, cette expérience a permis aussi de montrer que le Liban «reste et restera un pays de libertés». Notons que le colonel Hassan Ayoub avait prononcé auparavant une allocution de circonstance, dans laquelle il a notamment affirmé que «notre destin est d’offrir des martyrs pour que vive la nation».