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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Moustapha Saad proclame son refus de toute implantation palestinienne

«Quelques semaines nous séparent des consultations nécessaires à la nomination du prochain Premier ministre – sauf que nous, nous n’avons à procéder à aucune nomination, nous défendons uniquement les spécificités censées (le) caractériser, a affirmé le député réélu Moustapha Saad. Il faudra qu’il croit en l’État de droit et des institutions, qu’il reste foncièrement attaché aux principes de la démocratie et éloigné de tout confessionnalisme, qu’il soit honnête, sincère et au-delà de tout soupçon et qu’il défende une vision socio-politico-économique complète et en phase avec son époque» Voilà pourquoi M. Saad, au cours de la conférence de presse qu’il a tenue hier en son domicile de Saïda, a précisé que celui qui réunissait en lui toutes ces spécificités indispensables à un Premier ministre était «notre candidat de l’Organisation populaire nassérienne – indépendamment de son nom et de sa personne». Refusant toute implantation palestinienne au Liban, «implantation qui empêcherait tout retour du peuple palestinien sur ses terres», M. Saad a remercié tous les Sudistes pour la confiance qu’ils lui ont accordé. «C’est une confiance à la mesure des responsabilités qui seront les miennes : me faire l’écho des espoirs de mes compatriotes au Sud et de leurs aspirations à la création d’une société basée sur l’équité et les institutions, à la construction d’un État de droit, ainsi qu’au renforcement de tout ce que la Résistance a fait de grand par le biais du développement de la région et la création d’emplois», a-t-il déclaré, insistant sur le fait que le Liban-Sud, en votant massivement pour «elle», a clairement prouvé qu’il savait «qui faisait partie de la Résistance et qui a payé le prix des sacrifices faits en sa faveur». Il s’est ensuite attelé à définir son programme de travail pour la prochaine étape : «Il devra s’articuler autour de deux pivots : le plan national et le plan local, c’est-à-dire le Sud». Concernant le plan national, M. Saad a plaidé pour la constitution d’un gouvernement politique qui, en n’excluant personne, ne déshabillerait pas Saint-Pierre pour habiller Saint-Paul. «La logique qui prévalait et qui faisait se retrouver face à face les faucons d’une confession donnée et les colombes d’une autre devrait être abolie si l’on veut tendre vers un gouvernement d’entente nationale véritable – un gouvernement voulu par les accords de Taëf». Deuxième point sur lequel a été axé le discours de M. Saad : la rédaction d’un projet visant à sauver l’économie nationale et qui serait le fruit d’un travail en commun regroupant l’ensemble des forces sur le terrain. «La situation économique ne peut dorénavant supporter le moindre aventurisme, ni les orientations économiques destructrices qui se sont étendues sur six années en prouvant à chaque fois leurs échecs, a affirmé le président de l’Organisation populaire nassérienne. Accroître la dette publique sous prétexte de vouloir satisfaire les demandes d’un accord factice et gaspiller sans vergogne l’argent public en avantages, commissions et adjudications le plus souvent illégales – tout cela doit cesser». M. Saad a également réclamé la mise en chantier de la réforme administrative, et la poursuite par la Justice des dossiers de corruptions et de pots-de-vin, «en s’appuyant sur la transparence, la comptabilité et en demandant des comptes à tous les contrevenants». Quant à la priorité première du nouveau Parlement, M. Saad a joint sa voix aux dizaines d’autres demandant l’élaboration d’une nouvelle loi électorale, «une loi équitable et égale pour tous, et qui rabaisserait l’âge de vote à 18 ans pour une meilleure représentativité politique». Il a en outre insisté sur la nécessité de redynamiser le Conseil économique et social et de réévaluer les besoins des secteurs productifs en matière de main-d’œuvre libanaise d’une part et étrangère de l’autre. «Il faut tendre vers l’absence de toute concurrence entre ces deux main-d’œuvre au profit d’une réorganisation du marché du travail selon le seul intérêt de l’économie libanaise», a conclu le député de Saïda.
«Quelques semaines nous séparent des consultations nécessaires à la nomination du prochain Premier ministre – sauf que nous, nous n’avons à procéder à aucune nomination, nous défendons uniquement les spécificités censées (le) caractériser, a affirmé le député réélu Moustapha Saad. Il faudra qu’il croit en l’État de droit et des institutions, qu’il reste...