Syndicats Nouvelle crise au sein de la CGTL

Deux jours après avoir annoncé qu’il renonçait à démissionner de la présidence de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Élias Abou Rizk s’est rendu hier au siège de la centrale ouvrière où il a rencontré plusieurs de ses partisans, membres du bureau de la centrale syndicale. M. Abou Rizk a convoqué le bureau de la CGTL à une réunion qui se tiendra lundi à midi, au siège de la centrale à Badaro. Une source syndicale, citée par l’agence al-Markazia, s’est interrogée sur l’identité des membres appelés à assister à cette réunion du moment que sept responsables ont déjà signé une pétition réclamant le départ de M. Abou Rizk. Il s’agit de MM. Saadeddine Hamidi-Sakr, Bassam Tleiss, Béchara Chaaya, Béchara Asmar, Faouzi Sayyed, Boutros Saadé et Fouad Harfouche. De même source, on estime que la convocation du bureau de la CGTL a été lancée en violation du règlement interne en vigueur qui prévoit une consultation préliminaire du secrétaire général de la centrale syndicale. Le secrétaire général de la CGTL M. Hamidi-Sakr a déclaré qu’il rendra publique lundi à 11h au cours d’une conférence de presse une initiative visant à sauver la CGTL d’une nouvelle crise dont les prémices ont commencé à pointer à l’horizon, soit une heure avant le point de presse de M. Abou Rizk. En réponse à une question, le directeur du ministère du Travail Ratib Saliba a déclaré que son département n’intervient que sur base d’un mémorandum adressé officiellement par les membres du bureau de la CGTL. Il a affirmé que le président de la centrale syndicale peut être démis de ses fonctions si la décision est prise par la majorité des membres du conseil exécutif.