Implantation - Rassemblement devant le siège de l'Onu, place Riad Solh Pétition de 40.000 palestiniens du Liban à Annan réaffirmant le droit de retour

Plusieurs dizaines de Palestiniens se sont rassemblés hier devant la Maison des Nations unies, place Riad Solh, et ont remis à l’attention du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, une pétition signée par 40 000 Palestiniens établis au Liban proclamant leur attachement à leur droit au retour dans leur patrie. «Les Palestiniens du Liban sont aujourd’hui plus que jamais attachés à leur droit sacré de retour dans leur patrie et refusent toute concession à ce niveau, quelles que soient les circonstances», a souligné dans un discours prononcé à cette occasion M. Ali Fayçal, membre du bureau politique du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP, de M. Nayef Hawatmeh), organisateur du rassemblement. La pétition, signée notamment, selon lui, par des membres du Conseil national palestinien (CNP, Parlement), des intellectuels et des personnalités professionnelles, sociales et populaires, réclame «le droit aux indemnités, droit inaliénable qui complète le droit au retour». Le mémorandum, adressé à M. Annan à la veille de la réunion du Conseil central de l’OLP (CCOLP), réaffirme «le droit du peuple palestinien à l’établissement de son État indépendant, à l’autodétermination et au retour», en soulignant «qu’aucun problème ne pouvait être résolu aux dépens d’un autre». Il exprime également la détermination des signataires à considérer Jérusalem-Est comme capitale de l’État palestinien indépendant. Par ailleurs, à Aïn el-Héloué, le plus grand camp du Liban, une centaine de partisans du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, fondé par M. Georges Habache) ont organisé un sit-in pour appeler le CCOLP à ne pas brader leur droit au retour et à proclamer un État indépendant, avec Jérusalem-Est pour capitale. Les 129 membres du CCOLP doivent se réunir aujourd’hui samedi et demain dimanche à Gaza pour se prononcer sur le maintien de la date du 13 septembre ou sur une nouvelle échéance pour l’indépendance palestinienne, rappelle-t-on.