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Actualités - CHRONOLOGIE

Finances Le FMI et la Banque mondiale définissent le partage des tâches

Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ont apporté des précisions sur leur partage des tâches et ont appelé les pays riches à ouvrir davantage leurs marchés, à augmenter leur aide au développement et à alléger le fardeau de la dette. Le FMI et la BM vont tenir à partir du 19 septembre à Prague (République tchèque) leurs assemblées générales annuelles, et dans un communiqué à l’intention des employés des deux organisations monétaires internationales, James Wolfensohn, le président de la Banque mondiale, et Horst Köhler, secrétaire général du FMI, ont tenu à clarifier le partage des rôles. «Face aux défis auxquels est confrontée l’économie mondiale, la tâche du Fonds et de la Banque est devenue de plus en plus importante pour promouvoir la stabilité financière, une croissance durable et la réduction de la pauvreté», affirment les deux responsables. Les réunions de printemps des deux organisations en avril dernier à Washington avaient donné lieu à de manifestations d’opposants à la mondialisation. Plus de 20 000 manifestants sont attendus à Prague. MM. Wolfensohn et Köhler reconnaissent qu’en dépit de la croissance économique enregistrée dans la seconde moitié du XXe siècle, «nous vivons dans un monde où les privations et les inégalités restent grandes». «Plus d’un milliard de personnes, soit 1/5e de la population mondiale, vit avec moins d’un dollar par jour et le revenu par tête dans certains pays diminue depuis des décennies. Dans les 20 prochaines années, la population mondiale va augmenter de 2 milliards d’individus et presque tous vont naître dans des pays en voie de développement. Sans initiative de la communauté internationale, le fossé mondial va s’élargir», affirment-ils dans leur lettre commune. Ils demandent notamment aux pays industrialisés d’ouvrir leurs marchés, notamment pour l’agriculture et les textiles, aux produits des pays en développement, d’augmenter leur aide en privilégiant les gouvernements «qui mènent de bonnes politiques» et d’alléger le fardeau de la dette. Les dirigeants du FMI et de la BM soulignent à ce propos que la totalité des fonds nécessaires au programme de réduction de la dette des pays les plus endettés n’a pas encore été réunie. Les deux organisations précisent également leur partage des tâches. La Banque mondiale doit ainsi aider les pays à réduire la pauvreté en se concentrant sur les dimensions institutionnelles, structurelles et sociales du développement, en complément à l’action macroéconomique du FMI. Ce dernier doit se concentrer pour sa part sur les politiques monétaires, budgétaires et de changes. «Le Fonds doit en particulier s’adapter aux changements radicaux survenus sur les marchés financiers et au fait que les capitaux privés sont désormais une des principales sources de financement pour les économies émergentes et les pays en développement», indique la lettre. «Mais ils (ces capitaux) peuvent également être volatils et source de crises soudaines. Cela oblige le Fonds à se concentrer sur les problèmes systémiques concernant le fonctionnement des marchés financiers, à la fois nationaux et internationaux, et faire de la prévention des crises un objectif prioritaire de ses activités», affirment MM. Köhler et Wolfensohn.
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ont apporté des précisions sur leur partage des tâches et ont appelé les pays riches à ouvrir davantage leurs marchés, à augmenter leur aide au développement et à alléger le fardeau de la dette. Le FMI et la BM vont tenir à partir du 19 septembre à Prague (République tchèque) leurs assemblées générales...