Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés - Le patriarche maronite à Rome pour le jubilé des professeurs d'université Sfeir : nul ne doit être écarté du centre de décision

Le patriarche Sfeir a quitté Beyrouth, hier, pour Rome, où il est invité pour le jubilé des professeurs d’université, qui se tient jusqu’à dimanche. À cette occasion, le prélat participera à une messe célébrée dimanche par Jean-Paul II. Le chef de l’Église maronite sera de retour au milieu de la semaine prochaine. Il est accompagné des évêques Boulos Noujeim et Roland Aboujaoudé, son vicaire général. Le jubilé est la première rencontre mondiale de professeurs universitaires jamais organisée. Les organisateurs du jubilé ont prévu de répartir les milliers de participants attendus sur les diverses universités italiennes. Les professeurs participeront à de nombreux congrès scientifiques, puis ils se rendront à Rome pour les célébrations jubilaires qui auront pour thème : «L’université pour un nouvel humanisme». Quant aux congrès ils ont été divisés en quatre grands domaines : «La personne humaine : généalogie, biologie, biographie»; 2) «Société – environnement – économie» 3) «La vision des sciences» 4) «La mémoire, la littérature et l’art». Au salon d’honneur de l’aéroport, le patriarche Sfeir s’est prêté aux questions des journalistes portant sur l’actualité politique, Il a notamment formulé l’espoir d’un «avenir meilleur pour le Liban», affirmant que «les déclarations du chef de l’État et du président Rafic Hariri sont rassurantes en ce qu’elles laissent penser qu’il n’y aura pas entre eux défi et confrontation». «le Liban n’est pas en mesure de supporter de tels défis», a-t-il ajouté. Prié de donner son avis au sujet d’une éventuelle libération de M. Samir Geagea, chef du parti dissous des Forces libanaises, et d’un retour au Liban du général Michel Aoun, le cardinal Sfeir a déclaré : «Nous sommes en faveur d’un effort commun de tous les Libanais en vue du relèvement du pays, et pour qu’aucun Libanais et qu’aucune fraction ne se sentent marginalisés ou n’aient l’impression qu’ils n’ont pas de rôle à jouer dans l’entreprise de redressement». «Qu’exige, selon vous, la réconciliation nationale ?» a-t-on demandé au patriarche Sfeir, qui a répondu : «Beaucoup de choses, dont nous avons déjà parlé, et qu’il est inutile de répéter. Mais d’abord, c’est l’économie qu’il faut relever, et la question des jeunes qui prennent leurs diplômes supérieurs, ne trouvent pas de travail au Liban et émigrent, qu’il faut traiter en premier. Voilà ce qui est urgent. La question de la réconciliation nationale est une donnée constante».
Le patriarche Sfeir a quitté Beyrouth, hier, pour Rome, où il est invité pour le jubilé des professeurs d’université, qui se tient jusqu’à dimanche. À cette occasion, le prélat participera à une messe célébrée dimanche par Jean-Paul II. Le chef de l’Église maronite sera de retour au milieu de la semaine prochaine. Il est accompagné des évêques Boulos Noujeim et...