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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Hoteit fait état d'une quetion technique en suspens Le Liban annonce la fin de la vérification sur le terrain (photo)

Le chef de l’équipe d’experts libanais pour la vérification du retrait israélien, le brigadier Amine Hoteit, a annoncé hier la fin de la vérification sur le terrain de l’élimination des violations israéliennes de la ligne bleue de l’Onu, qui doit précéder le déploiement intégral des Casques bleus dans la bande frontalière, tout en faisant état d’une question technique en suspens. «L’enquête sur le terrain est terminée. Il reste une simple question de calculs d’ingénierie à Yaroun, que nous sommes en train de résoudre», a déclaré à la presse le général Amine Hoteit après une réunion de quatre heures avec le commandement de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) à son quartier général de Naqoura. De sources libanaises et onusiennes, citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, on indiquait hier soir que les deux parties tentaient d’uniformiser leurs calculs, les instruments de mesures utilisés par chacune d’elles, par voie satellitaire, ayant fait apparaître une différence de quelque 20 cm. Les experts se sont donc attelés en soirée à revoir leurs calculs mais les deux parties se sont déclarées «optimistes» et souligné qu’il n’y avait plus d’empiètements israéliens sur la ligne bleue, ce qui laisse supposer que le déclenchement de l’opération finale de déploiement de la Finul dans la bande frontalière n’est plus qu’une question d’heures. Dès que ce dernier incident sera réglé, Baabda donnera son feu vert au déploiement de la Finul qui sera suivi de celui de la foce mixte armée-FSI formée de 1 000 hommes. Un haut responsable de l’Onu avait annoncé hier que le déploiement de la Finul devrait «intervenir très rapidement», l’ultime empiètement israélien étant en cours de vérification. «La vérification est maintenant sur le dernier point» contesté sur la ligne de retrait, avait précisé à la presse à Beyrouth le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de la paix, le Français Bernard Miyet. M. Miyet, qui venait d’avoir un entretien avec le Premier ministre Sélim Hoss, avait également indiqué que les soldats libanais devraient aussi se déployer «d’une manière très rapide». Une source officieuse avait précisé pour sa part mercredi soir qu’il manquait encore une correction de frontière de 2 mètres 25. Le ministre de l’Intérieur Michel Murr avait indiqué mardi à l’AFP que «le déploiement complet» des quelque 5 000 hommes de la Finul «aura lieu dès l’élimination d’un champ de mines israélien, dans le périmètre du village frontalier de Yaroun et interviendra probablement dans les 48 heures». La Finul ne s’est redéployée qu’en six endroits de l’ex-zone occupée par Israël, le Liban ne l’ayant pas encore autorisée à un redéploiement intégral tant que subsisterait le moindre empiètement israélien. Dès que le Liban aura donné son feu vert, il ne faudra en principe que quelques heures aux Casques bleus pour s’avancer et prendre position près de la frontière libano-israélienne, a déclaré à l’AFP une source proche de la Finul.
Le chef de l’équipe d’experts libanais pour la vérification du retrait israélien, le brigadier Amine Hoteit, a annoncé hier la fin de la vérification sur le terrain de l’élimination des violations israéliennes de la ligne bleue de l’Onu, qui doit précéder le déploiement intégral des Casques bleus dans la bande frontalière, tout en faisant état d’une question...