FL : une mise au point

M. Joe Sarkis, membre du conseil municipal de Beyrouth, nous a fait parvenir le communiqué suivant que nous reproduisons intégralement : «Suite à la parution dans L’Orient-Le Jour du 3 août d’un communiqué prétendument publié par les Forces libanaises et critiquant le retour du président Amine Gemayel au Liban, je vous prie de considérer ce qui suit : 1. Ce prétendu communiqué semble émaner d’une source qui n’a rien à voir avec le courant des Forces libanaises et dont le seul but serait de faire renaître un état de fait que les événements ont largement dépassé. 2. Le retour du président Gemayel dans son pays a été favorablement accueilli par tous les Libanais et, en particulier, par les sympathisants du courant des Forces libanaises, qui voient en cet événement un signe de renouveau dans la vie politique libanaise et qui leur donne l’espoir de voir le cas du Dr Samir Geagea aboutir, lui aussi, à une fin heureuse. 3. Les sympathisants du courant des Forces libanaises croient plus que jamais que l’unité des rangs chrétiens est une condition essentielle et primordiale sans laquelle une véritable entente nationale ne serait pas réelle et effective». Par ailleurs, M. Toufic Hindi, ancien conseiller politique du chef des Forces libanaises Samir Geagea, a affirmé hier à L’Orient-Le Jour que le communiqué publié dans notre édition du 3 août est un «faux». Il a rappelé qu’il avait été parmi les premières personnes à avoir visité le président Gemayel à Bickfaya pour lui souhaiter la bienvenue au Liban. M. Hindi a ajouté que «ceux qui ont publié ce communiqué en l’attribuant aux Forces libanaises visent à raviver d’anciens différends avec le président Gemayel. Ce communiqué s’inscrit dans le cadre d’une stratégie établie dans le dessein de porter atteinte à l’unité des Libanais, celle des chrétiens, plus spécialement. J’ai moi-même visité le président Gemayel pour lui témoigner ma désapprobation de la teneur de ce communiqué. D’ailleurs, ce communiqué s’attaque au document d’entente nationale dont les Forces libanaises étaient l’un des piliers. Les Forces libanaises ne peuvent, par conséquent, en être à l’origine».