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Actualités - CHRONOLOGIE

Elections - L'ancien Premier ministre affirme ne pas posséder de baguette magique Hariri : une situation difficile attend le Liban (photos)

L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a estimé que seule la confiance en soi, assortie d’une foi inébranlable en Dieu et la patrie, est capable de sortir le pays de la «période délicate» qu’il traverse. M. Hariri, qui s’exprimait au cours d’un dîner offert en son honneur par l’ancien ministre Osman Dana, a entamé son discours par un éloge de Beyrouth et de ses fils «qui ne m’ont jamais déçu, même dans les moments les plus difficiles et quand les accusations fusaient de toutes parts. Si jamais ils m’ont critiqué, ils l’ont fait sincèrement et sans aucune arrière-pensée». Brossant un tableau sombre de la situation actuelle, il a affirmé que «le pays traverse une étape très délicate et une situation difficile nous attend». «Les jeunes sont au chômage et ceux qui travaillent craignent de perdre leur emploi, a-t-il ajouté. Les commerçants souffrent de la stagnation et du manque de clientèle et les intérêts sont quasi paralysés. La question qui se pose actuellement est : quelle est la solution ?». «Cette question que tout le monde se pose, devrait s’accompagner d’une autre : y aura-t-il une solution après les élections ? a poursuivi M. Hariri. J’affirme que les élections constituent une étape essentielle et que nous devons y participer activement. Que toute personne qui souhaite le changement vote et exprime son opinion, car le changement dans notre pays et dans notre système démocratique ne peut s’opérer qu’à travers les élections». «Les élections, a encore dit l’ancien chef de gouvernement, de même que les déclarations et les grèves ne pourront jamais provoquer le changement souhaité. Le changement ne peut se faire qu’à travers notre vote dans des élections légales et constitutionnelles. Nous nous sommes portés candidats, avec un groupe de jeunes pour être les artisans du changement dans le cadre d’un projet et d’une vision complémentaires. Nous ne possédons pas de baguette magique pour opérer un changement instantané, mais, sans aucun doute, nous possédons un programme et une foi inébranlable en Dieu et la patrie». L’exode des jeunes M. Hariri a ensuite parlé longuement du problème que pose l’émigration des jeunes Libanais, lesquels «occupent des postes privilégiés dans leurs pays d’adoption. Ces postes, ils les doivent au système, qui leur permet d’y accéder grâce à leurs capacités». En conclusion, il a affirmé que «ces élections décideront du sort du Liban pour de nombreuses années à venir. Nous devons nous mettre au service des intérêts de notre patrie en votant pour les personnes dignes de nous représenter au Parlement. Nous vous invitons à voter pour les candidats de notre liste pour que nous puissions nous entraider et offrir aux jeunes qui le désirent la possibilité d’améliorer leurs conditions de vie sur le double plan personnel et patriotique». Par ailleurs, dans le cadre de sa tournée électorale, M. Hariri a rendu visite hier à l’ancien Premier ministre Rachid Solh en son domicile de Aïn el-Tiné. À l’issue de la réunion, M. Hariri a déclaré qu’il était venu prendre la «bénédiction» de M. Solh pour les trois listes qu’il parraine à Beyrouth. De son côté, M. Solh a souhaité plein succès à M. Hariri aux législatives. Sur un autre plan, M. Hariri a reçu hier, en son domicile de Koraytem, les ambassadeurs du Canada Haig Sarafian et du Chili Ovid Harsch avec qui il s’est entretenu des relations bilatérales et des derniers développements de la situation régionale.
L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a estimé que seule la confiance en soi, assortie d’une foi inébranlable en Dieu et la patrie, est capable de sortir le pays de la «période délicate» qu’il traverse. M. Hariri, qui s’exprimait au cours d’un dîner offert en son honneur par l’ancien ministre Osman Dana, a entamé son discours par un éloge de Beyrouth et de ses...