Les Libanais n’osent pas encore y croire. Si de nouveaux centimètres d’empiètements ne surgissent pas à la dernière minute, le déploiement tant attendu de la Finul sur la ligne frontalière avec Israël devrait avoir été entamé ce matin, à l’aube. Il durera deux jours. Le gouvernement libanais a officiellement donné hier après-midi son feu vert à cette opération après que les experts de l’Onu eurent vérifié l’élimination des derniers empiètements israéliens (dont l’étendue a fluctué en milieu de semaine entre 2,25 mètres et… 20 centimètres). L’aval des autorités libanaises a été obtenu au terme de longues semaines de vérifications (très) minutieuses sur le terrain. C’est donc à partir de 6 h du matin qu’un millier d’officiers et de Casques bleus de la Finul établiront des postes fixes dans 26 positions le long de la «ligne bleue» de retrait tracée par l’Onu. La mission des Casques bleus sera, certes, de contribuer au rétablissement de l’autorité de l’État dans la bande frontalière. Mais ce déploiement global devra permettre aussi de garantir qu’aucun nouvel empiètement israélien n’interviendra le long de la frontière internationale. Parallèlement, un navire espagnol – attendu sous peu à Beyrouth – permettra de surveiller les eaux territoriales libanaises. L’Italie, quant à elle, a dépêché deux nouveaux hélicoptères pour renforcer l’unité héliportée de la Finul.
Les Libanais n’osent pas encore y croire. Si de nouveaux centimètres d’empiètements ne surgissent pas à la dernière minute, le déploiement tant attendu de la Finul sur la ligne frontalière avec Israël devrait avoir été entamé ce matin, à l’aube. Il durera deux jours. Le gouvernement libanais a officiellement donné hier après-midi son feu vert à cette opération...
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