Abou Rizk démissionne de la présidence de la CGTL

M. Élias Abou-Rizk, président de la CGTL, a présenté sa démission de la présidence de la centrale syndicale à la suite de son échec aux élections de dimanche dernier. M. Abou-Rizk était candidat au siège grec-orthodoxe de la circonscription de Marjeyoun-Hasbaya. C’est la seconde tentative de M. Abou-Rizk pour conquérir ce siège. Lors du scrutin de 1996 il avait obtenu près de 90 000 voix alors que cette fois, il n’a pu réunir que 35 000 voix. Sa démission était d’autant prévisible que ses camarades à la direction de la CGTL s’étaient opposés à sa candidature. Dans le communiqué annonçant sa démission, M. Abou-Rizk reconnaît «avoir perdu» et rappelle que «le choix politique a été plus fort que les thèses nationales, économiques et sociales en faveur desquelles il a milité». «Je respecte la volonté de mes compatriotes du Liban-Sud, notamment les milliers qui m’ont appuyé, et je les assure de ma fidélité», a encore dit M. Abou-Rizk. En conclusion, il affirme «vouloir tirer les conclusions qui s’imposent», annonce «sa démission de la présidence de la CGTL» et promet de «poursuivre la bataille en faveur de la vraie démocratie, de la liberté et de la justice».