Actualités - CHRONOLOGIE
Mostra 2000 Une vénéneuse sirène coréenne sur la lagune (photos)
le 02 septembre 2000 à 00h00
La vénéneuse sirène coréenne qui hante L’île (Seom) du cinéaste Kim Ki-Duck, le deuxième film asiatique en compétition pour le Lion d’or, a provoqué une onde de choc à la Mostra de Venise où sa beauté cruelle a fait paraître bien sage le Sade de Benoît Jacquot. Le sexe et la mort, la passion et la haine rodent dans cette «île» dangereuse, dont certaines scènes particulièrement violentes ont mis à mal les nerfs de quelques festivaliers. La projection de presse a dû être interrompue quelques minutes à la suite d’un évanouissement et les âmes les plus sensibles en ont profité pour quitter la salle. À 40 ans, Kim Ki-Duck signe un film dérangeant, «vulgaire et destructeur», dit-il lui-même. Hee-Jin (Jung Suh) vit sur un ponton, au bord d’un lac isolé. Elle est la «passeuse» qui amène en bateau les pêcheurs à leurs cabines flottantes, aux couleurs pimpantes. Un jour, arrive Hyun-Shik (Yoo-Suk Kim), un homme tourmenté par une faute passée, qui vient là pour se suicider. Intriguée, Hee-Jin va s’attacher à lui et une relation intense va lier ces deux marginaux. Pris à l’appât, les deux amants vont se laisser volontairement ferrer par des hameçons, au propre et au figuré. Côté stars, après le passage de Richard Gere, l’arrivée de Harrison Ford a fait monter la fièvre au Lido.
La vénéneuse sirène coréenne qui hante L’île (Seom) du cinéaste Kim Ki-Duck, le deuxième film asiatique en compétition pour le Lion d’or, a provoqué une onde de choc à la Mostra de Venise où sa beauté cruelle a fait paraître bien sage le Sade de Benoît Jacquot. Le sexe et la mort, la passion et la haine rodent dans cette «île» dangereuse, dont certaines scènes...
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat