La fondation Kadhafi de bienfaisance a soutenu hier que l’État libyen n’était pas impliqué dans la médiation avec les ravisseurs philippins à Jolo et affirmé que la médiation concernait «tous les otages sans exception». «C’est notre fondation qui mène la médiation et l’État libyen n’a aucun lien avec cette affaire», a déclaré à l’AFP un responsable de l’organisation caritative dirigée par l’un des fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam. Selon ce responsable, qui a requis l’anonymat, «la médiation concerne tous les otages et pas seulement les Français. La vie des êtres humains, qu’ils soient de nationalité française ou autre, ne peut faire l’objet de marchandage». Il réagissait aux informations de l’hebdomadaire français Le Canard Enchaîné selon lesquelles Mouammar Kadhafi a négocié avec la France «les contreparties politiques» de son intervention en faveur des otages retenus sur l’île de Jolo, dans le sud des Philippines. Selon Le Canard Enchaîné, «tout prouve que la France a demandé aux Libyens de payer une rançon à sa place», en échange de quoi Paris «s’est engagé à aider la Libye de Kadhafi à se réintroduire dans le jeu diplomatique». «Ces informations visent à mettre en doute le rôle de la fondation Kadhafi qui a réussi là où d’autres ont échoué. Il s’agit d’une tentative vouée à l’échec», a encore dit le responsable libyen, réaffirmant que sa fondation n’avait «payé aucune somme d’argent» pour obtenir la libération des otages. Interrogé sur des informations selon lesquelles la médiation serait limitée au groupe des neuf touristes occidentaux faisant partie des otages capturés le 23 avril, il a répondu : «La médiation concerne tous les otages sans exception, qu’ils soient journalistes ou pas». Deux responsables de la fondation de bienfaisance Kadhafi sont impliqués dans les négociations avec le groupe musulman rebelle Abu Sayyaf. La fondation Kadhafi, basée à Tripoli, a été créée il y a deux ans pour venir en aide aux musulmans dans le monde.
La fondation Kadhafi de bienfaisance a soutenu hier que l’État libyen n’était pas impliqué dans la médiation avec les ravisseurs philippins à Jolo et affirmé que la médiation concernait «tous les otages sans exception». «C’est notre fondation qui mène la médiation et l’État libyen n’a aucun lien avec cette affaire», a déclaré à l’AFP un responsable de...
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