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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Berry : le régime ne peut continuer sans gouvernement politique

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a critiqué hier l’atmosphère «d’asile d’aliénés» qui prévaut pendant la campagne électorale et dont la cause, selon lui, est «à imputer à une mauvaise loi électorale qui ne fait pas l’unanimité». Il a également indiqué aux journalistes que le président de la République, le général Émile Lahoud, ne lui avait jamais demandé d’appuyer quiconque, qu’il était encore trop tôt pour parler du prochain gouvernement et «que le régime ne pouvait continuer sans gouvernement politique». Au cours d’un point de presse, M. Berry s’est prononcé en faveur de la circonscription unique avec adoption du principe de la représentation proportionnelle, ou bien, à la rigueur, du mohafazat. Il a remarqué que le député Najah Wakim ne se serait pas retiré si la grande circonscription avait été adoptée. Dans le cadre de sa campagne électorale, il a en outre indiqué qu’il proposerait au nouveau Parlement l’adoption d’une nouvelle loi électorale au cours de sa première année de législature et «non au cours de la dernière». Selon lui, cette nouvelle loi sera «un antidote au poison constitué par le confessionnalisme», sans toucher au particularisme de chaque communauté. Le président de la Chambre a ajouté que le deuxième pilier de son programme consisterait en le développement du Liban et la conservation de la victoire obtenue au Liban-Sud. M. Berry a enfin affirmé qu’il soutenait la candidature de MM. Zaher el-Khatib dans le Chouf et de Ghazi Zeayter dans la Békaa. Il s’est par ailleurs entretenu, dans son bureau place de l’Étoile, avec l’ancien Premier ministre, M. Rafic Hariri, le ministre de la Défense, M. Ghazi Zeayter, et les députés Zaher el-Khatib, Mansour el-Bone, Camille Ziadé, Jamil Chammas, Bahaeddine Itani et Fayçal Daoud.
Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a critiqué hier l’atmosphère «d’asile d’aliénés» qui prévaut pendant la campagne électorale et dont la cause, selon lui, est «à imputer à une mauvaise loi électorale qui ne fait pas l’unanimité». Il a également indiqué aux journalistes que le président de la République, le général Émile Lahoud, ne lui avait...