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Actualités - CHRONOLOGIE

Hariri entend se pourvoir en justice

M. Rafic Hariri entend poursuivre en justice, pour diffamation, les médias qui ont diffusé durant le week-end l’article publié il y a quelques mois par le périodique «al-Mushahid Assiyasi» qui l’accuse d’avoir «financé les milices» durant la guerre et d’avoir «dépouillé les Libanais de leurs possessions». Il s’agit plus précisément de Télé-Liban, de Radio-Liban et de l’Agence nationale d’information, trois organes officiels, qui ont diffusé dimanche l’article en question en citant al-Mushahid Assiyassi et en le présentant comme étant rattaché à la British Broadcasting Corporation. Aussi bien la BBC que le bureau de presse de M. Rafic Hariri ont démenti tout rapport entre al-Mushahid Assiyassi et la British Broadcasting corporation. Dans un communiqué publié à partir de Londres, la BBC a indiqué que son contrat avec le périodique a été rompu il y a un an, précisant qu’elle n’est plus responsable depuis juin 1999, du contenu d’al-Mushahid Assiyassi. La même explication a été fournie, dans un communiqué, par le bureau de presse de M. Hariri. Selon le texte, le périodique a annoncé le 7 juin 1999 dans ses colonnes la résiliation de son contrat avec la BBC. «Quoi qu’il en soit, le président Rafic Hariri ne se laissera pas entraîner vers des surenchères dans lesquelles les personnes qui ont diffusé l’article tentent de plonger le pays», a indiqué le communiqué. Selon le texte, l’ancien chef du gouvernement «qui est convaincu (de l’opportunité) de son projet national et qui est fier des réalisations à son actif, est confiant dans les sentiments que les Libanais lui vouent. Il refuse de se laisser entraîner vers une guerre verbale susceptible de détourner les regards du droit des Libanais à des élections libres et démocratiques aptes à aplanir les obstacles qui se posent devant les efforts fournis pour tirer le pays de la situation difficile dans laquelle il se débat». «Hariri, un dictateur» L’article publié par les médias officiels présente M. Hariri comme étant «un dictateur» et l’accuse, entre autres, de «fouler au pied la démocratie», d’avoir «noyé le Liban sous les dettes et miné les fondements économiques et sociaux du pays», et d’avoir «financé durant la guerre les milices des deux bords pour les aider à poursuivre leur guerre destructrice». Al-Mushahid Assiyassi accuse aussi M. Hariri d’être l’auteur des spéculations sur la livre sous le mandat de M. Omar Karamé, d’avoir «causé l’effondrement de nombreux secteurs vitaux et institutions», et d’avoir exercé son hégémonie sur les médias «afin de se présenter comme étant le sauveur et de garantir son accession au pouvoir». «L’article publié par le périodique et repris par Télé-Liban, Radio-Liban et l’Ani tombe sous le coup (des sanctions prévues par ) le Code pénal et la loi sur les imprimés. La responsabilité pénale et civile qu’il implique incombe aussi bien aux institutions citées plus haut qu’aux personnes qui ont délibérément pris part à la campagne» anti-Hariri, a ajouté le communiqué, indiquant que les avocats de l’ancien chef du gouvernement «ont commencé à préparer le dossier de l’action en justice qu’il compte intenter à tout instigateur ainsi qu’à ceux qui ont publié ou cité l’article en question».
M. Rafic Hariri entend poursuivre en justice, pour diffamation, les médias qui ont diffusé durant le week-end l’article publié il y a quelques mois par le périodique «al-Mushahid Assiyasi» qui l’accuse d’avoir «financé les milices» durant la guerre et d’avoir «dépouillé les Libanais de leurs possessions». Il s’agit plus précisément de Télé-Liban, de...