Otages de Jolo - Les libyens démente avoir payé une rançon Marie Moarbès fêterait demain sa liberté retrouvée

Détenue depuis le 23 avril dernier, avec 21 autres personnes, par des rebelles islamistes, Marie Moarbès fêterait demain sa liberté. Plusieurs ministres des pays d’origine des otages sont attendus à Tripoli pour cet événement, dont M. Sleiman Traboulsi. Capturés par le groupe Abu Sayyaf sur l’île de Jolo, dans le sud des Philippines, les otages pourraient être libérés «au plus tôt»demain, selon Roberto Aventajado, chef des négociateurs du gouvernement philippin. L’arrivée hier aux Philippines d’un Iliouchine libyen semblait aller dans le sens de ce pronostic. Pour sa part, l’ancien embassadeur de Libye aux Philippines Rajab Azzarouk, qui a rencontré hier des membres du mouvement Abu Sayyaf dans leur bastion montagneux de l’île de Jolo, a tenu des propos contradictoires sur les discussions avec les ravisseurs et l’échelonnement des libérations attendues. Les rebelles demandaient jusqu’à un million de dollars pour la libération de chacun des otages, mais le gouvernement philippin a exclu toute idée de paiement d’une rançon. La Libye aurait cependant payé 25 millions de dollars sous forme d’aide humanitaire et de projets de développement.