Législatives - L'opposition et même Hoss ont des griefs Processus démocratique faussé, crie-t-on de partout (photo)

Pour des raisons différentes, mais avec la même force de conviction , des voix s’élèvent de toutes parts pour déclarer que le processus démocratique est faussé, et que les élections de l’été ne reflèteront pas la volonté réelle des électeurs. Le Bloc national a indirectement rejoint hier le PNL, le courant aouniste et les Forces libanaises en annonçant que son chef, M. Carlos Eddé, ne se présentera pas aux élections, ayant constaté que «les aspirations au changement» de la population ne pourront être satisfaites à l’ombre de la loi électorale actuelle. Revenant à la charge, M. Nassib Lahoud a reproché au chef du gouvernement d’avoir trop précipitamment absouts son rival dans le Metn, le ministre de l’Intérieur, des empiétements aux libertés dont il l’accuse. Le président du Conseil en personne a joint sa voix à celle des contestataires pour se plaindre de l’utilisation à large échelle de l’argent dans la campagne électorale. Les évêques maronites ont été jusqu’à s’interroger «s’il y aura une vie parlementaire après les élections». Toutefois, à l’approche du 23 août, premier rendez-vous avec les urnes, les listes continuent de se former et la fièvre électorale de monter dans la plupart des circonscriptions.