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Actualités - CHRONOLOGIE

Electricité Moawad et l'ancien conseil mis en cause par l'Inspection centrale

Le directeur général de l’EDL, M. Georges Moawad, ainsi que l’ancien conseil d’administration de cet office autonome ont été accusés de négligence professionnelle par l’Inspection centrale, qui a demandé qu’ils soient déférés devant le parquet de la Cour de cassation. Ils risquent une peine de prison allant d’un mois à un an. L’Inspection centrale a remis samedi son rapport au chef du gouvernement qui avait réclamé, il y a quelques semaines, l’ouverture d’une enquête administrative afin de déterminer les responsabilités dans l’affaire du manque – inexpliqué – de fuel dans les réserves de l’EDL, ce qui avait entraîné un rationnement draconien du courant électrique. Force est de constater, sur base des témoignages consignés dans le rapport, l’échange d’accusations entre M. Moawad et les membres de l’ancien conseil d’administration de l’EDL, que présidait M. Salah Aboul Khoudoud. Chacun rejetait sur l’autre la responsabilité des atermoiements dans l’importation du fuel. Dans ses conclusions, l’Inspection centrale a considéré que le président et les membres de l’ancien conseil d’administration n’ont pas assumé leurs responsabilités pour éviter une pénurie du fuel, ce qui a affecté le fonctionnement de l’EDL. Elle a constaté qu’ils ont en outre retardé les travaux et les formalités (de l’EDL) en rappelant que le ministre des Ressources hydrauliques et électriques avait saisi l’Inspection centrale d’une note, dans laquelle il avait informé que le budget 2000 de l’EDL n’avait toujours pas été voté. Parallèlement, l’Inspection centrale a jugé que le directeur général a également manqué à son devoir, en s’abstenant de suivre de près les étapes consécutives à la demande d’importation du fuel. Elle a en revanche blanchi le ministère des Ressources hydrauliques et électriques en indiquant qu’il a réglé «sérieusement» l’affaire du contrat d’achat du fuel, avant de demander que M. Abou Khoudoud et quatre autres membres du conseil d’administration, Béchara Moutran, Khairallah Zein, Adnane Alwane et Mohammed Accaoui, ainsi que M. Moawad soient déférés devant le parquet de la Cour de cassation, conformément à l’article 373 du code pénal sur les manquements aux devoirs de la fonction. L’article en question stipule qu’au cas où un fonctionnaire se serait rendu coupable, sans cause légitime, de négligence dans l’exercice de ses fonctions et qu’il aurait de ce fait porté préjudice aux intérêts de l’État, il sera condamné à un emprisonnement d’un mois à un an.
Le directeur général de l’EDL, M. Georges Moawad, ainsi que l’ancien conseil d’administration de cet office autonome ont été accusés de négligence professionnelle par l’Inspection centrale, qui a demandé qu’ils soient déférés devant le parquet de la Cour de cassation. Ils risquent une peine de prison allant d’un mois à un an. L’Inspection centrale a remis...