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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Conférence - Le ministre des Finances prône une refonte globale pour l'Administration publique Corm : pas question de dévaluer la livre de mon vivant

«Toute atteinte à la livre libanaise est un crime. Je ne permettrai pas la dévaluation de la monnaie nationale tant que je serai vivant», a affirmé le ministre des Finances Georges Corm, lors d’un congrès organisé par la fédération des syndicats des employés de banques, auquel étaient présents plusieurs directeurs d’institutions bancaires. «Je suis de ceux qui croient que la dévaluation de la livre libanaise affectera les personnes à revenu limité et profitera par contre aux classes nanties. De mon temps, il ne sera pas question de toucher à la livre car cela est sans aucun intérêt économique», a encore ajouté le ministre. Au sujet de la réforme administrative, M. Corm a souligné que «l’Administration libanaise a complètement rompu avec le développement mondial». «Nous sommes retournés 30 ans en arrière», a dit M. Corm. «La réforme administrative ne consiste pas uniquement à désigner des personnes à certains postes, mais il s’agit plutôt de revoir la situation dans son ensemble», a-t-il fait remarquer. Évoquant l’affaire des empiètements sur le domaine maritime public, M. Corm a affirmé que son ministère vient d’achever l’étude d’un projet de loi global sur cette question. Quant aux détails, ils seront précisés dans les décrets d’application qui prendront en considération les cas d’empiètement un par un, a expliqué le ministre . «Nous avons également prévu d’amender le décret déterminant les tarifs d’exploitation pour permettre au gouvernement de commencer à percevoir ses droits de manière provisoire. Certains ministres ont estimé que ce projet devrait être plus global et englober tous les cas de figure», a-t-il dit en faisant allusion au ministère des Transports, qui a également soumis à la Chambre un projet de loi sur la régularisation des atteintes aux biens-fonds maritimes. Sur le différend qui l’oppose à la Banque du Liban, le ministre Corm a répondu en disant que «le mot différend n’était pas tout à fait exact, mais qu’il s’agissait plutôt de dialogue, comme il en existe dans les pays civilisés». Il a ajouté en disant qu’il joue «cartes sur table» avec les responsables de la banque. «Je ne cache rien, et la transparence est dans l’intérêt du marché financier», a encore affirmé le ministre.
«Toute atteinte à la livre libanaise est un crime. Je ne permettrai pas la dévaluation de la monnaie nationale tant que je serai vivant», a affirmé le ministre des Finances Georges Corm, lors d’un congrès organisé par la fédération des syndicats des employés de banques, auquel étaient présents plusieurs directeurs d’institutions bancaires. «Je suis de ceux qui croient...