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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Social - "Un signe de vitalité", selon Saïdi Un congrès sur le développement humain au Liban-Sud

Le congrès national pour le développement humain au Liban, qui vise à donner un coup de fouet à l’économie libanaise et créer de nouveaux emplois sur le marché du travail par l’intermédiaire des groupes publics et privés, se tiendra symboliquement au Liban-Sud samedi 15 juillet. Ce congrès, fondé sur la valorisation humaine de l’individu, a pour ambition «de pousser les Libanais à devenir plus compétitifs sur le marché du travail planétaire», a affirmé hier Mme Nahed Agha Salam, la directrice de la société Liban et développement, chargée de l’organisation de l’événement. Au cours d’une conférence de presse commune avec le ministre de l’Économie Nasser Saïdi, Mme Salam a par ailleurs précisé hier que la création d’une série de nouveaux emplois dans de nouveaux domaines tels que la technologie de pointe, pour favoriser le plein-emploi de la population active libanaise, est également à l’étude. Le gouvernement a par ailleurs manifesté sa volonté d’encourager davantage les secteurs fondamentaux dans la formation de l’individu, comme l’éducation, l’enseignement, la santé, l’environnement, ainsi que les secteurs productifs, tertiaires et économiques, «qui attirent la population active et permettent de maintenir un contact permanent avec les Libanais émigrés», a-t-elle indiqué. De son côté, le ministre de l’Économie, a insisté sur la nécessité pour le Liban de «suivre le progrès du développement de la technologie sur le marché mondial en matière de télécommunications». Cette initiative ne saurait être réalisée, selon lui, «sans une coopération permanente entre l’État, le secteur privé et les organisations internationales». Indiquant qu’il revenait à l’État d’élaborer les stratégies favorables à la croissance économique, M. Saïdi a toutefois précisé que le rôle du secteur privé était également «essentiel, en raison de l’expertise et de la maîtrise des différentes techniques dont il peut faire bénéficier le secteur public». Il a en outre assuré que le problème qui se posait au Liban n’était pas celui de la qualification des employés mais de leur spécialisation dans un domaine précis pour répondre aux attentes de l’économie nationale. Il convient donc, pour lui, «d’orienter les étudiants vers certaines professions déterminées, en fonction de la demande sur le marché du travail». M. Saïdi a enfin estimé que l’organisation du congrès au Liban-Sud était «un signe de vitalité du développement au Liban», celui-ci reposant essentiellement dans cette région sur la coopération entre l’État, le secteur privé et les organisations non gouvernementales.
Le congrès national pour le développement humain au Liban, qui vise à donner un coup de fouet à l’économie libanaise et créer de nouveaux emplois sur le marché du travail par l’intermédiaire des groupes publics et privés, se tiendra symboliquement au Liban-Sud samedi 15 juillet. Ce congrès, fondé sur la valorisation humaine de l’individu, a pour ambition «de pousser...