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Actualités - CHRONOLOGIE

Festival de Baalbeck Anachid quand la musique, la poésie et l'amour fusionnent (photo)

Deux générations, deux sensibilités, deux cultures, deux actes sonores mais une même passion où la musique a tous les pouvoirs, tous les attributs et toutes les séductions. Anachid est une création musicale dans laquelle, à travers un flot de notes enflammées, l’Orient et l’Occident se sont donné rendez-vous à l’ombre des colonnes de Baalbeck. Les vieilles pierres du temple de Jupiter ont majestueusement résonné des échos d’amour que la musique de Zad Moultaka – révélation de l’évènement – a traduits en mélodies troublantes, sous le déferlement de l’orchestre de Boulogne-Billancourt placé sous la houlette de Philippe Hui accompagné du chœur de l’Université de Louaïzé. Fadia Tomb el-Hage a conquis l’auditoire par une prestation remarquable. Après l’entracte, avec Mounajat, une atmosphère incantatoire soutenue, le verbe incandescent des poètes a admirablement triomphé grâce à Marcel Khalifé. Abdel Karim Chaar a prêté sa plus belle présence vocale à cette poésie aux diaprures irisées et aux harmonies riches. Nidal al-Achkar, par une nouvelle facette de son talent, a donné vie et lumière à cette musique d’une audacieuse modernité, par le biais de sa subtile «scénographie». Un grand moment où l’alliance du verbe et de la musique s’élance comme un émouvant cri d’amour jeté face à une nuit étoilée de la Békaa.
Deux générations, deux sensibilités, deux cultures, deux actes sonores mais une même passion où la musique a tous les pouvoirs, tous les attributs et toutes les séductions. Anachid est une création musicale dans laquelle, à travers un flot de notes enflammées, l’Orient et l’Occident se sont donné rendez-vous à l’ombre des colonnes de Baalbeck. Les vieilles pierres du...