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Actualités - CHRONOLOGIE

Publication - Le RDCL propose, à travers un ouvrage, une réflexion actualisée Le chantier de l'entreprise

Si, le Rassemblement des chefs d’entreprises libanais (RDCL) a renouvelé dernièrement son conseil d’administration, le mot d’ordre reste la continuité de la politique de départ. L’essentiel, pour ses membres, étant de participer activement à l’évolution nécessaire de la société libanaise et notamment au plan économique. Pour ce faire, plusieurs commissions ont réfléchi sur les différents thèmes économiques affectant le pays depuis de nombreux mois. Il en a résulté un ouvrage titré Le chantier de l’entreprise, publié par le RDCL. Ce panel d’analyses et de propositions concrètes, pourrait, sans doute, inspirer positivement la classe politique en campagne électorale. Dans cette publication, le diagnostic de la crise économique ne met rien de nouveau en lumière ; le manque de productivité reste l’un des axes importants. Toutefois, l’accent a été mis sur les coûts exorbitants des infrastructures (prix du foncier, électricité, eau, tél., etc.) qui influent négativement sur les frais d’exploitation de l’ensemble des firmes libanaises et donc sur les prix à la consommation. Face au marasme, le RDCL préconise une politique de redressement, basée sur un souffle nouveau d’affaires et des mesures pratiques globales et non uniquement économiques, mais aussi sociales. Globalement, il s’agit d’instaurer une nouvelle dynamique, après l’inertie de ces derniers mois. Les rédacteurs de ce manifeste indiquent : «Des mesures simples peuvent être prises rapidement et pourraient détendre une ambiance excessivement lourde». En outre, l’effet d’entraînement psychologique est très important dans le cas du Liban. Le phénomène de confiance est souvent important dans l’évolution des climats socio-économiques, mais pour le Liban cet aspect est essentiel. Selon les termes de la publication, toutes les associations professionnelles et civiles participeront aux opérations liées au changement d’une mentalité qui affecte l’amélioration de la productivité et de la compétitivité du Liban. Mais l’État doit aussi jouer son rôle moteur auprès des sources vives du pays. Pour le RDCL, l’État libanais doit donc, retrouver ses prérogatives, en harmonie avec les impératifs des agents économiques privés. Les efforts du secteur public doivent être concentrés sur l’amélioration des cadres légaux modernes et la réforme rapide de son administration. L’ouvrage traite très largement des différents facteurs de la crise économique et de ses possibles solutions pour conclure de façon plus synthétique. Les rédacteurs livrent ainsi leur réflexion : «Après une longue crise économique et politique, suivie d’une coûteuse période de relance, l’économie libanaise est aujourd’hui à bout de souffle et a déjà hypothéqué une grande partie de ses ressources. Dans ce contexte, l’État est revenu en force, avec une volonté de contrôle, alors que les réformes de ses organes ne sont pas engagées réellement. Dans ces conditions, le chantier du redressement ne sera pas facile à mener. Mais, c’est en période de crise que les pays les plus performants peuvent inverser la tendance et imposer une nouvelle vision du développement».
Si, le Rassemblement des chefs d’entreprises libanais (RDCL) a renouvelé dernièrement son conseil d’administration, le mot d’ordre reste la continuité de la politique de départ. L’essentiel, pour ses membres, étant de participer activement à l’évolution nécessaire de la société libanaise et notamment au plan économique. Pour ce faire, plusieurs commissions ont...