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Actualités - ANALYSE

Sud - Roed-Larsen poursuit ses efforts Israël atermoie et le Liban campe sur ses positions

Inlassablement, M. Terjé Roed-Larsen poursuit sa navette entre le Liban et Israël, pour finaliser le règlement du problème des violations frontalières. Il est donc incessamment attendu à Beyrouth et, une fois sa mission terminée, le secrétaire général de l’Onu, M. Kofi Annan, en avisera le Conseil de sécurité. Pour passer à la phase suivante : le déploiement de la Finul le long de la frontière. Les responsables locaux ont l’intention de répéter à M. Roed-Larsen qu’ils ne sont pas disposés à transiger ou à fermer les yeux sur les transgressions territoriales israéliennes. Même s’il ne s’agit que de quelques mètres, car il s’agit d’une question de principe mettant en jeu autant la dignité nationale du Liban que son intégrité territoriale. Ajoutant que si l’affaire ne vaut pas la peine d’en faire tout un plat, pourquoi Israël ne la règle-t-il pas en se retirant illico presto ? Ou alors, pourquoi Israël n’accepterait-il pas que, lui rendant la pareille, le Liban occupe à son tour quelques petits mètres carrés en Galilée… Un ministre indique parallèlement que ce pays «tient certes beaucoup à l’ombrelle de l’Onu. Cependant notre volonté de coopération ne peut aller jusqu’à céder du territoire et à nous laisser bafouer en restant les bras croisés». C’est bien pourquoi du reste l’opposition locale souhaite pour sa part que l’on prenne enfin au sérieux la 520… Ce responsable, qui omet de parler du déploiement de l’armée, et qui oublie les récentes admonestations américaines à ce propos, soutient que «la fermeté de notre attitude a porté des puissances étrangères à modifier un langage qui était auparavant peu amène à notre égard. Ces capitales ont compris qu’un ton cassant se verrait toujours opposer une calme détermination à défendre nos droits. Elles font montre aujourd’hui de plus de souplesse et semblent souscrire à notre constat : le problème du Sud reste purement sécuritaire et conjoncturel. C’est-à-dire qu’il ne faut en aucune façon voir dans le retrait israélien les prémices d’un traité de paix en bonne et due forme. Israël ne nous donne rien, il nous rend ce qu’il avait spolié et encore, d’une manière incomplète. Nous n’avons rien à donner en retour. On ne peut ainsi exiger de nous d’envoyer l’armée pour neutraliser les camps car cela reviendrait à consacrer l’implantation des Palestiniens». Et de conclure en affirmant que «nous n’allons pas céder aux pressions visant à nous faire envoyer l’armée au Sud sous peine de voir le mandat de la Finul non renouvelé. Nous savons en effet que ce ne sont là que des menaces en l’air : si la mission des Casques bleus était annulée, le processus de paix le serait aussi».
Inlassablement, M. Terjé Roed-Larsen poursuit sa navette entre le Liban et Israël, pour finaliser le règlement du problème des violations frontalières. Il est donc incessamment attendu à Beyrouth et, une fois sa mission terminée, le secrétaire général de l’Onu, M. Kofi Annan, en avisera le Conseil de sécurité. Pour passer à la phase suivante : le déploiement de la Finul...