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Actualités - CHRONOLOGIE

Education - Hommage de Karam aux services rendus par l'université Remise des diplômes au campus des sciences médicales de l'USJ

Père Sélim Abou, recteur de l’Université Saint-Joseph (USJ) a présidé samedi la remise des diplômes des institutions du campus des sciences médicales en présence de M. Karam Karam, ministre de la Santé et des doyens des différentes facultés de l’USJ. Le ministre de la Santé a dans son allocution rendu hommage «aux services rendus par l’Université Saint-Joseph depuis sa création en 1875 et jusqu’à aujourd’hui». M. Karam a appelé les diplômés à participer activement à la vie active et professionnelle. Il a estimé que les Libanais devaient accorder plus d’importance au développement des sciences médicales. Le recteur de l’USJ, père Sélim Abou a quant à lui prononcé une allocution axée sur l’importance des institutions des sciences médicales. «Le campus des sciences médicales, est un des quatre campus de l’Université Saint-Joseph. Il réunit quatre facultés – médecine, pharmacie, médecine dentaire, sciences infirmières – une école de sages-femmes et quatre instituts paramédicaux – physiothérapie, orthophonie, psychomotricité, techniciens de laboratoire – ainsi qu’un centre universitaire de médecine familiale et communautaire et un Institut de gestion de la santé et de la protection sociale» a-t-il précisé. «À en croire un enseignant de chirurgie dentaire anglo-saxon, Maxwell Anderson, on pourrait distinguer trois types de facultés de médecine dentaire, axé chacun sur un centre d’intérêt privilégié : le premier type est axé sur le corps professoral, le deuxième sur les étudiants, le troisième sur les patients. On pourrait probablement en dire autant de toutes les facultés de science médicales – médecine, sciences infirmières, pharmacie et des instituts paramédicaux. Toutes ces institutions sont sans doute un mélange des trois types, mais il y a toujours un centre d’intérêt prédominant», a ajouté père Abou. Le secteur de l’USJ a poursuivi en indiquant que les médecins, les dentistes, les pharmaciens, les infirmières et les paramédicaux ne peuvent «se retrancher derrière le paravent de la technicité, oubliant leur spécificité et que soigner un être humain n’a pas les mêmes répercussions que réparer (...) un ordinateur». Le patient n’est pas un cas offert à l’expertise du soignant, mais une personne humaine souffrant d’une rupture dans la continuité de son idéal de santé tel qu’il le vivait. Ce qu’il demande au soignant, ce n’est pas seulement la réparation de l’élément malade, mais la réparation de tout le système de valeurs dont faisait partie son idéal de santé. Dans le soignant, le patient recherche, consciemment ou inconsciemment «une figure protectrice susceptible de donner sens et satisfaction à une quête confuse», mais fondamentale» et d’ajouter: «Connaître un patient, c’est l’approcher discrètement en sachant d’abord qu’il n’y a pas de maladie qui ne retentisse, à un degré ou à un autre, sur sa psychologie et inversement ; en sachant ensuite qu’il n’est identique à aucun autre, qu’il est non seulement un individu particulier façonné par un milieu familial, social et culturel déterminé, mais aussi un être singulier assumant ses conditionnements de manière originale ».
Père Sélim Abou, recteur de l’Université Saint-Joseph (USJ) a présidé samedi la remise des diplômes des institutions du campus des sciences médicales en présence de M. Karam Karam, ministre de la Santé et des doyens des différentes facultés de l’USJ. Le ministre de la Santé a dans son allocution rendu hommage «aux services rendus par l’Université Saint-Joseph depuis...