Les experts cartographes libanais ont encore une fois contesté hier le nombre d’empiètements israéliens à la frontière avancé par les Nations unies et admis par l’État hébreu. Cette attitude, qui a provoqué la «surprise» de l’Onu, risque à nouveau de retarder le déploiement de la Finul au Liban-Sud, et par voie de conséquence de l’armée libanaise, au moment où le vide sécuritaire dans la bande frontalière est illustré par les affrontements meurtriers entre Amal et le Hezbollah. Les experts libanais et ceux de l’Onu ont commencé hier à vérifier si les Israéliens avaient mis un terme aux neuf empiètements constatés par les Nations unies. De source proche de la délégation libanaise, on indiquait en journée que l’opération pourrait prendre «quelques heures comme quelques jours». Mais, plus tard, le lieutenant-colonel Amine Hoteit, qui conduit l’équipe libanaise, a déclaré aux journalistes que les Israéliens avaient pour l’instant mis fin à deux empiètements sur un total de 17. Un responsable de l’Onu s’est déclaré «surpris» par ces affirmations, soulignant que Beyrouth avait avalisé une première fois le chiffre constaté par les Nations unies. D’autre part, quatre partisans d’Amal ont été arrêtés hier au lendemain des affrontements qui ont opposé ce mouvement au Hezbollah. L’affaire est désormais du ressort du tribunal militaire.
Les experts cartographes libanais ont encore une fois contesté hier le nombre d’empiètements israéliens à la frontière avancé par les Nations unies et admis par l’État hébreu. Cette attitude, qui a provoqué la «surprise» de l’Onu, risque à nouveau de retarder le déploiement de la Finul au Liban-Sud, et par voie de conséquence de l’armée libanaise, au moment où...
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