Karamé : le complot contre Tripoli se poursuit

M. Omar Karamé, ancien président du Conseil et député de Tripoli, a estimé que «le complot élaboré en 1996 contre la ville de Tripoli se reproduit en l’an 2000». «Le complot touche le rôle de la ville, sa dignité, ses droits et son poids politique», a-t-il ajouté. Le parlementaire a indiqué qu’au lendemain des élections législatives de 1996, il avait présenté sa démission pour exprimer son refus de voir Tripoli traitée comme elle l’avait été. M. Karamé a précisé que sa démission «devait permettre à ceux qui avaient gagné les élections de pouvoir agir en toute liberté», ajoutant : «Ces derniers ne pouvaient alors pas prétendre que sa présence entravait leur action». Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la cérémonie organisée en honneur des instituteurs de l’association caritative islamique, M. Karamé a précisé que les postes officiels, et notamment celui de député, ne l’intéressaient pas. «Ce qui m’importe, c’est la dignité de Tripoli et la sauvegarde de ses droits». Enfin, il a rejeté les tentatives visant à imposer à la ville un leader qui ne serait pas un Tripolitain.