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Actualités - CHRONOLOGIE

Scrutin - Le collège électoral sera convoqué la semaine prochaine Les législatives, sur trois dimanches, du 20 août au 3 septembre (photo)

Les préparatifs administratifs vont bon train en prévision des élections législatives prévues à partir du 20 août et dont la date a été confirmée hier par le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr. Le collège électoral sera convoqué la semaine prochaine, a annoncé M. Murr au terme de son entretien, dans la matinée au Sérail, avec le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss. La réunion a porté principalement sur les préparatifs des élections et sur les dates du scrutin dans les six mohafazats. Selon les explications du ministre, les législatives seront étalées sur trois dimanches, les 20 et 27 août et le 3 septembre. Cités par l’agence locale al-Markaziya, des députés proches de M. Murr ont précisé que les élections auront lieu le 20 août au niveau des circonscriptions du Mont-Liban, le 27 août à Beyrouth et au Liban-Nord et le 3 septembre dans la Békaa et au Liban-Sud. Dans sa déclaration à la presse, le ministre a souligné que les élections engloberont les régions évacuées en mai par les Israéliens. Selon les mêmes députés, le décret de convocation du collège électoral est prêt et la direction générale du ministère de l’Intérieur est en train de mettre la dernière main sur la répartition des bureaux de vote. Pour ce qui est de la carte électorale, 1 225 714 ont été jusqu’à présent distribuées, contre 1 107 104 en 1996. Il convient de rappeler dans ce cadre que les électeurs ne pourront voter qu’avec cette carte. Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a renvoyé comme on le sait à la Chambre, une loi autorisant l’utilisation de deux documents durant le scrutin : la carte électorale ou un extrait d’état civil. Le président avait argué du fait que l’autorisation des deux documents favoriserait la fraude et nuirait à la régularité du scrutin. Élections et Conseil constitutionnel Sur un autre plan, le député du Nord Boutros Harb a soulevé hier la question du renouvellement du mandat du Conseil constitutionnel qui doit expirer le 5 juillet prochain, cette question est d’autant plus importante que les élections approchent à grands pas, a souligné M. Harb. Dans un communiqué distribué à la presse, le député a mis l’accent sur la nécessité pour l’Assemblée nationale de se réunir au plus tôt pour élire deux membres de ce Conseil, conformément au règlement intérieur du Parlement, alors que le gouvernement devrait de son côté procéder à la désignation des trois autres membres, a-t-il dit. Selon M. Harb, le Conseil constitutionnel constitue le garde-fou par excellence pour préserver la transparence de l’opération électorale. «Cette institution est en effet chargée d’examiner les recours en invalidation des opérations électorales», a-t-il noté en mettant en garde contre « l’absence d’une garantie légale des consultations électorales» si le nouveau Conseil n’est pas mis en place avant la date des élections . « Alors que la campagne électorale bat son plein, il est important d’attirer l’attention sur le fait que la loi électorale reste encore incomplète», note M. Harb qui relève par ailleurs qu’il était prévu qu’une loi régissant l’opération et les dépenses électorales soit votée pour contrôler les éventuels abus. Rappelons que deux projets de loi, l’un fixant un plafond pour les dépenses électorales, et l’autre réglementant les publicités électorales n’ont jamais vu le jour, pour avoir été vivement contestés par un certain nombre de députés. Cette législation devait servir à limiter les irrégularités, telles que les pots-de-vin, et l’achat de voix, «un phénomène très répandu durant les élections», note le député. En outre, ajoute M. Harb, l’absence d’une telle loi favorise les candidats aisés, que ce soit sur le plan des dépenses électorales à proprement parler ou des dépenses publicitaires. Et le député du Nord de relever «une faille importante dans notre régime électoral, d’où l’importance d’un texte de loi qui régisse les consultations électorales». «Par conséquent, c’est au gouvernement qu’incombe la responsabilité de prévenir les irrégularités et les achats de voix, et de faire en sorte que le citoyen puisse exercer son droit de vote librement et en toute dignité» a-t-il souligné. Règlementation des affichages à Beyrouth Sur un autre plan, le mohafez de Beyrouth Yaacoub Sarraf a fait paraître hier un communiqué dans lequel il invite les candidats et les citoyens à se conformer aux règlements concernant l’affichage des photos des candidats et des slogans électoraux dans la ville de Beyrouth. Le texte du communiqué précise que des panneaux publicitaires gratuits ont été prévus à cette fin dans le but de préserver l’environnement. Réservés à l’usage publicitaire électoral, ces panneaux se répartissent comme suit : – Première circonscription : panneaux no 101 à 179. – Deuxième circonscription : panneaux no 201 à 257. – Troisième circonscription : panneaux no 301 à 359.
Les préparatifs administratifs vont bon train en prévision des élections législatives prévues à partir du 20 août et dont la date a été confirmée hier par le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr. Le collège électoral sera convoqué la semaine prochaine, a annoncé M. Murr au terme de son entretien, dans la matinée au Sérail, avec le chef du gouvernement, M. Sélim...