Actualités - CHRONOLOGIE
Liban-France Les conditions posées par Paris sont purement électorales, selon Beyrouth
le 22 juin 2000 à 00h00
Des responsables cités par notre chroniqueur diplomatique au palais Bustros Khalil Fleyhane ont estimé hier que la décision de la France de ne pas annoncer – jusqu’ici – un renforcement de son contingent au sein de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) et les conditions «inapplicables» posées par Paris sont dues à des «considérations électorales» françaises. Ces conditions, à savoir le déploiement de l’armée libanaise dans la bande frontalière évacuée par Israël, «sont le résultat de considérations purement intérieures, liées aux préparatifs de la bataille électorale présidentielle», affirment ces responsables. Selon eux, le président Jacques Chirac «ne veut prendre aucun risque ou commettre une erreur qui pourrait avoir des conséquences néfastes» sur le plan électoral. M. Chirac était revenu à la charge mardi en appelant le Liban à «prendre ses propres responsabilités» dans l’extension de l’autorité de l’État aux régions évacuées par Israël. En revanche, ces mêmes responsables estiment que les États-Unis «se montrent désormais plus compréhensifs à l’égard de la position du Liban sur la question de l’envoi de l’armée au Sud». Ils estiment que la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright a «cessé de réclamer un déploiement rapide de l’armée» dans cette région, ce qui a selon eux été constaté lors des contacts au téléphone du week-end dernier, notamment entre Mme Albright et le chef de l’État Émile Lahoud.
Des responsables cités par notre chroniqueur diplomatique au palais Bustros Khalil Fleyhane ont estimé hier que la décision de la France de ne pas annoncer – jusqu’ici – un renforcement de son contingent au sein de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) et les conditions «inapplicables» posées par Paris sont dues à des «considérations électorales» françaises....
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