Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le sort du village de Ghajar est entre les mains du Liban, selon l'ONU

L’envoyé spécial de l’Onu au Proche-Orient Terjé Roed-Larsen a déclaré hier à Jérusalem qu’il revenait au Liban de régler l’affaire du village de Ghajar, divisé en deux après la démarcation par l’Onu de la ligne du retrait israélien. «Il revient à la partie libanaise de décider de l’avenir de Ghajar car deux tiers de ce village se trouvent dans un territoire souverain libanais et un tiers en Syrie», a souligné M. Roed-Larsen. «Si les deux pays décident de déplacer la frontière, c’est leur affaire», a-t-il dit en allusion au Liban et à la Syrie. Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, en visite à Jérusalem, a évoqué avec les responsables israéliens la situation difficile du village alaouite de Ghajar, situé sur la frontière entre le Liban et le Golan syrien. Les résidents de Ghajar ont protesté contre la démarcation de la frontière israélo-libanaise par l’Onu et ont demandé l’intervention de M. Annan pour empêcher la division de la localité. Israël soutient que ce village ne fait pas partie du Liban et qu’il avait été occupé par l’État hébreu au moment où il a conquis le Golan. Interrogé sur la possibilité de déployer des troupes libanaises à Ghajar, M. Roed-Larsen a déclaré que M. Annan avait «exhorté le gouvernement libanais à ne pas envoyer de représentants dans ce village». Pour sa part, M. Annan a déclaré avoir «écrit personnellement au président du Liban lui demandant que les droits des villageois soient respectés et que leur situation soit traitée avec sensibilité». Interrogé au sujet d’informations selon lesquelles le village pourrait devenir un protectorat de l’Onu, il a répondu : «C’est une proposition, mais il n’y a pas de mandat du Conseil de sécurité». Le Premier ministre israélien Ehud Barak a de son côté souhaité qu’«une solution pratique et adéquate soit trouvée» à cette affaire.
L’envoyé spécial de l’Onu au Proche-Orient Terjé Roed-Larsen a déclaré hier à Jérusalem qu’il revenait au Liban de régler l’affaire du village de Ghajar, divisé en deux après la démarcation par l’Onu de la ligne du retrait israélien. «Il revient à la partie libanaise de décider de l’avenir de Ghajar car deux tiers de ce village se trouvent dans un territoire...