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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Tadmori fait était de pressions exercées par Annan

Pendant de longues heures, le représentant permanent du Liban auprès des Nations unies, Sélim Tadmori, a mené samedi une bataille diplomatique ardue pour obtenir le report de la réunion du Conseil de sécurité à dimanche. M. Tadmori, interrogé à ce sujet par l’Agence nationale d’information, a déclaré que le secrétaire général Kofi Annan avait exercé des pressions considérables afin que le Conseil de sécurité avalise son rapport élaboré vendredi dernier. «Au bout du compte, a précisé le diplomate libanais, nous avons obtenu le report de la réunion du Conseil de sécurité à dimanche, le temps que l’équipe militaire libanaise vérifie avec les experts de la Finul les violations israéliennes (...). Nous attendons donc à présent le rapport des experts libanais et onusiens», a-t-il ajouté. En réponse à une question concernant l’attitude des différentes parties concernées au sein du Conseil de sécurité, M. Tadmori a tenu à rendre hommage à la position américaine qu’il a qualifiée de «très souple». Selon lui, le représentant des États-Unis insistait pour qu’il n’y ait aucun désaccord entre le Liban et l’Onu et pour vérifier tous les empiètements israéliens. «Nous avons pu aussi convaincre le représentant français (qui assume actuellement la présidence du Conseil) d’éviter toute prise de décision de l’instance exécutive des Nations unies sans l’accord du Liban», a-t-il déclaré, faisant état par ailleurs de l’appui de Moscou à la position libanaise. M. Tadmori a affirmé que le représentant russe avait dit : «Je n’accepterai rien que le Liban n’acceptera pas». Interrogé sur l’origine des pressions exercées pour une confirmation du retrait israélien par le Conseil de sécurité, M. Tadmori a répondu : «Les pressions sont le fait de l’État hébreu. Mais plusieurs membres du Conseil – notamment les Américains et les Français – craignaient de porter un coup à la crédibilité de Kofi Annan. De fait, la plupart des membres étaient soucieux de ne porter atteinte à aucune décision prise par le secrétaire général», a-t-il précisé avant de conclure : «Les pressions étaient exercées par M. Annan et, évidemment, par Israël. Mais on a tenu à éviter tout conflit entre le Conseil de sécurité et le secrétaire général et, par conséquent, entre le Liban et les Nations unies».
Pendant de longues heures, le représentant permanent du Liban auprès des Nations unies, Sélim Tadmori, a mené samedi une bataille diplomatique ardue pour obtenir le report de la réunion du Conseil de sécurité à dimanche. M. Tadmori, interrogé à ce sujet par l’Agence nationale d’information, a déclaré que le secrétaire général Kofi Annan avait exercé des pressions...