Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Vie politique Aoun : un Etat fictif et sans aucune souveraineté
le 19 juin 2000 à 00h00
L’ancien Premier ministre Michel Aoun s’est élevé contre les accusations d’incitation à la guerre civile, lancées contre «ceux qui réclament la fin de l’occupation syrienne». Dans un communiqué publié hier, le général Aoun a jugé «qu’après les dernières semaines qui ont été témoin de la fin de l’occupation israélienne et de la mort du président Assad, il devient nécessaire de procéder à une réévaluation des événements et d’examiner les résultats auxquels pourrait aboutir la politique de chantage et d’hégémonie pratiquée par certaines parties». «Le premier sujet à discuter est celui de la guerre civile dont on ne cesse de brandir le spectre chaque fois que quelqu’un réclame la fin de l’occupation syrienne. Nous tenons à réaffirmer aux Libanais que cette guerre ne peut avoir lieu, du fait même qu’elle n’a jamais été civile. D’autant plus que ceux qui l’ont permise n’en autoriseront pas la réédition», a-t-il poursuivi. Aux politiciens qui lient le retrait syrien à une unanimité libanaise, le général Aoun demande à l’inverse, de «lier la présence de l’armée syrienne à une unanimité libanaise». Il a déclaré «qu’un État fictif et ne jouissant d’aucune souveraineté» ne réclamerait jamais le départ de l’armée syrienne du Liban et invité toutes les parties à se réunir pour discuter d’un «avenir radieux».
L’ancien Premier ministre Michel Aoun s’est élevé contre les accusations d’incitation à la guerre civile, lancées contre «ceux qui réclament la fin de l’occupation syrienne». Dans un communiqué publié hier, le général Aoun a jugé «qu’après les dernières semaines qui ont été témoin de la fin de l’occupation israélienne et de la mort du président Assad, il...
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