Basket-Ball - Finale NBA Les Lakers à une victoire du titre

Les Los Angeles Lakers ne sont plus qu’à un succès de leur premier titre depuis 1988, après leur victoire 120 à 118 après prolongation contre les Indiana Pacers en finale du championnat professionnel nord-américain de basket-ball (NBA), mercredi soir à Indianapolis. L’équipe californienne mène 3 victoires à 1, avant le prochain rendez-vous entre les deux formations, vendredi soir à Indianapolis. Le héros de la rencontre pour les Lakers a été Kobe Bryant, 21 ans, benjamin de la finale, qui effectuait sa rentrée après avoir manqué sur blessure la troisième rencontre remportée dimanche par Indiana. Bien que souffrant encore visiblement de sa cheville gauche, il devait assurer la victoire de son équipe après la sortie pour six fautes personnelles de Shaquille O’Neal dans la prolongation. Les Lakers, rejoints 104 à 104 juste à la fin du temps réglementaire, menaient alors 112 à 109 avec moins de trois minutes à jouer. À quatre reprises, les Pacers revenaient à un point. À quatre reprises Bryant répliquait, ne ratant qu’un seul tir, Brian Shaw se trouvant là à point nommé pour repousser le ballon dans le cercle. «Ce match, c’est le championnat», devait s’exclamer Kobe Bryant, qui terminait avec 28 points, dont 8 pendant la prolongation. «Il a pris les choses en main. C’est un joueur fabuleux. Maintenant il ne nous en manque plus qu’un», reconnaissait de son côté O’Neal, auteur à nouveau d’une grosse performance avec 36 points et 21 rebonds. «Nous n’avons pas su l’arrêter», avouait Larry Bird, l’entraîneur des Pacers. «Et quand il a raté, ils ont pris le rebond et remis le ballon dedans. Ça a été un coup mortel». Bryant : départ hésitant Indiana avait pris le départ le plus rapide, sous l’impulsion de ses deux réalisateurs Reggie Miller et Jalen Rose et du pivot néerlandais Rik Smits. Les Pacers s’assuraient un avantage de dix points (33/23) à la fin du premier quart, que les Lakers avaient réduit à 3 (54/51) à la pause. Kobe Bryant, lui, avait pris un départ hésitant, manifestement inquiet de l’état de sa cheville. Il devait se réveiller en deuxième mi-temps, inscrivant d’entrée trois paniers consécutifs. La machine était lancée et Los Angeles prenait pour la première fois l’avantage 62/60 sur un panier à 3 points de Glen Rice. Sous les panneaux, O’Neal, relativement discret jusque-là, inscrivait panier sur panier. En face, Reggie Miller, qui terminait avec 35 points, répliquait du tac au tac et la rencontre, spectaculaire, restait équilibrée, chacune des équipes prenant tour à tour l’avantage. Le dernier mot paraissait devoir rester aux Lakers qui avaient 3 points d’avance avec 30 secondes à jouer. Un panier à 3 points de Sam Perkins, qui avait été de la dernière équipe des Lakers finaliste en 1991, envoyait toutefois la rencontre en prolongation. Deux paniers d’entrée de Robert Horry, 17 points au total mercredi, redonnaient l’avantage à Los Angeles qui ne devait cette fois plus le lâcher. Nanti de ses trois victoires, Los Angeles peut maintenant se permettre de voir venir. Il faudrait maintenant pour remonter son handicap de 3 à 1 qu’Indiana remporte trois victoires consécutives, dans sa salle vendredi, puis à Los Angeles dimanche et mercredi, ce qui constituerait un exploit inédit dans l’histoire de la NBA, contre une équipe qui n’a pas concédé plus de deux défaites consécutives cette saison.