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Actualités - CHRONOLOGIE

Auto - F1 - GP du Canada McLaren : 500 Grand Prix au compteur (photo)

L’écurie McLaren participera au 500e Grand Prix de son histoire en disputant celui du Canada, huitième épreuve du championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine sur le circuit Gilles-Villeneuve dans l’Île Notre-Dame à Montréal. Huit titres constructeurs, onze titres pilotes, 126e victoire grâce au succès de David Coulthard à Monaco il y a quinze jours, McLaren s’est constitué un palmarès exceptionnel en 34 ans, depuis les débuts de l’équipe à Monaco en 1966. Seule la Scuderia Ferrari peut rivaliser, avec neuf titres constructeurs, neuf chez les pilotes et 129 victoires. Mais en 626 Grands Prix et en 50 ans. McLaren, ce sont aussi des victoires à Indianapolis, en Can-Am, au Mans. «On ne peut pas préjuger de l’avenir, mais il y a de fortes chances que McLaren devienne la plus grande écurie de course de l’histoire du sport automobile», n’hésite pas à déclarer Ron Dennis, l’homme qui a su donner un formidable élan à l’équipe anglaise. « Dépositaires du passé » Au moment où le Néo-Zélandais Bruce McLaren créait l’écurie éponyme, Ron Dennis effectuait lui aussi ses débuts en F1. Comme simple mécanicien de l’équipe Cooper. Quelques années plus tard, en 1981, le Britannique et son ami Mansour Ojjeh reprenaient les rênes de l’écurie que Teddy Mayer avait lancée sur les rails du succès, après la disparition de Bruce McLaren en 1970, avec les victoires en F1 et les titres du Brésilien Emerson Fittipaldi et du Britannique James Hunt. Quand l’ancien mécanicien de Cooper prit les commandes de l’écurie, jamais il ne songea à en changer le nom. Comme Bernie Ecclestone avec Brabham. «Par respect envers ce que la marque avait déjà accompli. Nous avons hérité de ce nom, sommes devenus dépositaires du passé, de ses succès à Indianapolis, en Can-Am, aux 24 Heures du Mans, en Grands Prix», insiste Ron Dennis. Le «Project Four» de Ron Dennis, avec l’ingénieur John Barnard, devait être le point de départ d’une incroyable série de succès et de titres, avec Niki Lauda, Alain Prost et Ayrton Senna, TAG Porsche, Honda et Ford. Avant que Mika Hakkinen ne reprenne le flambeau sous la nouvelle ère Mercedes. Seul compte le futur Au cours des années 1980, la cohabitation houleuse mais fructueuse des deux monstres sacrés, Prost et Senna, reste comme la période la plus glorieuse, la plus intense de l’équipe McLaren. Mais Ron Dennis n’est pas homme à s’attarder sur le passé, à s’endormir sur ses lauriers. Seul compte le futur. En divorçant de Peugeot fin 1994 pour s’allier à Mercedes, le patron prenait d’ailleurs une décision d’avenir à une époque où l’implication des grands constructeurs devenait plus importante. La prise de participation à hauteur de 40 % de Daimler-Benz dans McLaren traduisait ce souci de pérennité de l’équipe, du désir toujours plus grand de victoires. À Montréal cette fin de semaine, Ron Dennis, McLaren et Mercedes s’attacheront ainsi à poursuivre la marche triomphale de l’écurie, tenter de remporter un nouveau succès, le 127e, et revenir sur Ferrari et Michael Schumacher, dans l’optique de nouveaux titres mondiaux. Un objectif qui commencera bien sûr par l’obtention de la position de pointe samedi, qui serait la 108e d’une série entamée par l’Américain Peter Revson au volant d’une McLaren-Ford en 1972 au Grand Prix... du Canada. Schumacher contre les Mc Laren Michael Schumacher, en tête du championnat du monde de Formule 1 au volant de sa Ferrari, s’attend à une course difficile dimanche au Grand Prix du Canada, face aux McLaren d’Hakkinen et de Coulthard. «J’attends la course avec impatience et je pense qu’elle sera beaucoup plus dure face aux McLaren qu’à Monaco avant mes ennuis techniques», a déclaré le pilote allemand, qui avait dû abandonner à Monaco sur problèmes mécaniques. L’Allemand, qui compte douze points d’avance au championnat du monde sur Hakkinen et Coulthard, s’est néanmoins déclaré confiant. «Notre voiture marche très bien sur tous les types de circuits. Même si celui de Montréal est beaucoup plus rapide que Monaco, la Ferrari devrait bien se comporter ici», a-t-il déclaré. De son côté, le champion du monde en titre Mika Hakkinen espère que ce Grand Prix du Canada lui sera plus favorable que celui de Monaco, où il n’avait pu finir que sixième, lui aussi à cause de problèmes mécaniques. Maintenir la pression «Le circuit (de Montréal) ressemble à un circuit en ville, mais comme il n’est utilisé qu’une fois par an, il est très poussiéreux. Mais je suis très confiant, je peux gagner comme l’année dernière», a déclaré le Finlandais. Son coéquipier David Coulthard aimerait quant à lui poursuivre sa bonne série de cinq podiums consécutifs, dont deux victoires à Monaco et Silverstone. «C’est une de mes villes préférées et j’ai été souvent près de la victoire ici», a déclaré l’Écossais. «Ma seule stratégie est de continuer notre série de victoires pour maintenir la pression sur Michael (Schumacher)», a-t-il ajouté. Quant au Canadien Jacques Villeneuve, il voudra faire une bonne prestation sur la piste qui porte le nom de son père Gilles. «J’attends toujours le Canada avec impatience. Ce qu’il faut pour gagner ici, c’est un moteur puissant et de bons freins», a déclaré le pilote BAR. «Nous pouvons être assez forts dans ces deux domaines, donc je pense que nous allons commencer à montrer des progrès. J’espère que nous serons plus compétitifs qu’à Monaco», a-t-il ajouté.
L’écurie McLaren participera au 500e Grand Prix de son histoire en disputant celui du Canada, huitième épreuve du championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine sur le circuit Gilles-Villeneuve dans l’Île Notre-Dame à Montréal. Huit titres constructeurs, onze titres pilotes, 126e victoire grâce au succès de David Coulthard à Monaco il y a quinze jours, McLaren...