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Actualités - CHRONOLOGIE

Allemagne Un américain jugé à Hambourg reconnaît une contrebande de diamants

L’Américain Martin Frankel, jugé depuis mercredi à Hambourg, a créé la surprise hier en reconnaissant qu’il s’était rendu coupable de contrebande de diamants. «Le reproche est fondé. Je regrette mes actes, je me trouvais à l’époque dans une situation très difficile», a fait savoir le courtier de 45 ans par le biais de son avocat. Frankel, auteur présumé de malversations financières d’un montant de plus de 300 millions de dollars aux États-Unis, avait été arrêté le 5 septembre 1999 dans un hôtel de luxe de Hambourg. Il était alors en possession de faux papiers grecs et britanniques, ainsi que de 550 diamants, d’une valeur estimée à plus de 10 millions de marks (5,1 millions d’euros). Il est notamment poursuivi pour avoir transporté illégalement les diamants en fuyant, en mai 1989, les États-Unis, où il risque de 200 à 400 ans de prison. Placé en détention préventive après son arrestation, Martin Frankel faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice américaine pour fraude, recel et vol. L’homme avait été arrêté par la police allemande en compagnie d’une Américaine de 34 ans, originaire de l’Illinois, qui a elle aussi été provisoirement interpellée avant d’être remise en liberté. Le couple était descendu depuis huit semaines environ dans cet hôtel où il vivait sous une fausse identité. Courtier, Martin Frankel rachetait, par des intermédiaires, de petites compagnies d’assurance déficitaires ou en faillite dont il maquillait les chiffres d’affaires pour les revendre avec d’importants bénéfices. La fraude a été découverte à la suite d’un incendie mystérieux qui a ravagé sa maison à Greenwich (Connecticut) et détruit les documents relatifs à ces compagnies aux chiffres d’affaires démesurés.
L’Américain Martin Frankel, jugé depuis mercredi à Hambourg, a créé la surprise hier en reconnaissant qu’il s’était rendu coupable de contrebande de diamants. «Le reproche est fondé. Je regrette mes actes, je me trouvais à l’époque dans une situation très difficile», a fait savoir le courtier de 45 ans par le biais de son avocat. Frankel, auteur présumé de...