Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé durant la nuit de jeudi à vendredi à Paris qu’il «n’acceptera jamais d’avaler une couleuvre, d’où qu’elle vienne». Le chef de l’État algérien, qui répondait à une question sur les rapports entre le pouvoir et la puissante Armée nationale populaire (ANP), lors d’un dîner-débat de la revue française Passages, a ajouté : «Ni ici ni ailleurs on ne m’a connu comme une lavette, quelqu’un sur lequel on peut s’asseoir». «Il y a eu une rencontre, l’armée fait son travail, c’est un heureux mariage (entre le pouvoir civil et l’armée)». «L’ANP est un pilier de l’État national qui a sauvé la République (contre les assauts des islamistes armés), qui se doit d’être entourée de beaucoup de respect et de déférence», a-t-il encore dit. Le pouvoir civil algérien, incarné depuis l’an passé par Abdelaziz Bouteflika, a été accusé à de nombreuses reprises par la presse algérienne et étrangère d’être subordonné à la haute hiérarchie militaire locale.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé durant la nuit de jeudi à vendredi à Paris qu’il «n’acceptera jamais d’avaler une couleuvre, d’où qu’elle vienne». Le chef de l’État algérien, qui répondait à une question sur les rapports entre le pouvoir et la puissante Armée nationale populaire (ANP), lors d’un dîner-débat de la revue française...
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