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Actualités - CHRONOLOGIE

Pas de problèmes entre Amal et le Hezbollah, insistent Berry et Nasrallah (photo)

À partir de Aïn el-Tiné, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a plaidé en faveur de la consolidation des relations entre la Résistance et l’État. Le responsable chiite, ainsi que le président de la Chambre, M. Nabih Berry, ont tous deux insisté sur «la solidité» des rapports entre Amal et le Hezbollah. Ils ont fait état d’une alliance entre les deux formations aux prochaines législatives, tout en minimisant l’importance des incidents qui se produisent depuis un certain temps entre les partisans d’Amal et du Hezbollah au Liban-Sud. Cheikh Nasrallah, qui effectue une tournée auprès des trois pôles du pouvoir, après le départ des forces israéliennes du Liban, s’est rendu hier dans la matinée auprès du président de la Chambre, après avoir visité, lundi, le chef de l’État, le général Émile Lahoud. Il sera reçu ce matin au Sérail par le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss. Hier, une délégation du Hezbollah s’est rendue auprès de M. Hoss pour préparer cette visite. Cheikh Nasrallah était accompagné du chef du bloc Hezbollah au Parlement, cheikh Ibrahim Amine el-Sayyed, et d’un de ses adjoints, Hussein Khalil. Au terme de l’entretien, cheikh Nasrallah a mis l’accent sur la «nécessité, pour tous, de consolider la victoire remportée sur les Israéliens», accusant l’État hébreu «et ceux qui souhaitaient que ce triomphe n’ait jamais lieu», d’œuvrer «nuit et jour pour l’ébranler». Après avoir souligné que la consolidation des relations entre l’État et la Résistance est susceptible de «préserver cette victoire», cheikh Nasrallah a accusé «la presse israélienne et certains milieux journalistiques locaux de faire de la provocation dans le but de créer des problèmes entre l’État et la Résistance». «Pourtant, nous avons toujours établi une distinction entre les deux et assuré que la Résistance ne se substitue pas à l’État», a-t-il renchéri. Le responsable du Hezbollah a ensuite particulièrement insisté sur l’absence de problèmes avec Amal, parlant de «partenariat» entre les deux formations et affirmant «la solidité» de leurs rapports. «Nous étions côte à côte dans la résistance. Nous le resterons aux prochaines législatives et nous continuerons de l’être», a-t-il déclaré en reprochant à «certains» d’exagérer l’importance des incidents entre les partisans d’Amal et du Hezbollah au Liban-Sud et de «se lancer dans de fausses analyses». Le président de la Chambre, qui a reçu plus tard dans la journée une délégation du syndicat des journalistes, conduite par M. Melhem Karam, a confirmé devant ses visiteurs l’alliance, lors des prochaines législatives, Amal-Hezbollah «dans toutes les régions libanaises». Il a en outre plaidé en faveur de la formation d’un «gouvernement d’entente nationale au sein duquel toutes les parties, dont le Hezbollah, seraient représentées». Le chef du Parlement s’est dit prêt à soutenir la présence d’un représentant du Hezbollah au gouvernement. Pour M. Berry, c’est juste une question de semaines avant que l’armée ne se déploie au Liban-Sud. Il s’est déclaré résolument en faveur de l’envoi des forces régulières dans la bande frontalière. «Nous avons perdu le Liban-Sud lorsque l’armée a été empêchée d’entrer à Kawkaba, à cause de réserves manifestées à l’époque dans les milieux politiques, ce qui avait poussé l’imam Moussa Sadr à prendre contact avec le chef de l’État pour lui demander d’envoyer des soldats chiites», a-t-il ajouté, se disant étonné de ce que le gouvernement n’ait pas déclaré le Liban-Sud zone sinistrée.
À partir de Aïn el-Tiné, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a plaidé en faveur de la consolidation des relations entre la Résistance et l’État. Le responsable chiite, ainsi que le président de la Chambre, M. Nabih Berry, ont tous deux insisté sur «la solidité» des rapports entre Amal et le Hezbollah. Ils ont fait état d’une alliance entre...