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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Human Rights Watch dénonce l'enlèvement de 20 personnes à Aitaroun

Human Rights Watch a dénoncé hier l’enlèvement de 20 personnes, il y a 18 jours, dans le village d’Aïtaroun dans l’ex-zone occupée au Liban-Sud par des hommes armés se présentant comme des combattants du Hezbollah. Dans un communiqué parvenu à l’AFP, l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, basée à New York, a affirmé que les civils avaient été kidnappés à leur domicile dans la nuit du 6 ou 7 juin, que cinq d’entre eux ont été relâchés, alors que le sort des 15 autres reste inconnu de leurs familles. Les témoignages de ceux qui ont été relâchés indiquent qu’ils ont été gardés au secret pendant une semaine, au cours de laquelle ils ont été soumis à des interrogatoires, axés sur leurs éventuelles relations avec l’Armée du Liban-Sud (ALS). Les témoins ont refusé de donner des détails sur leur détention car ils se sont engagés à ne pas le faire auprès de leurs kidnappeurs, a ajouté Human Rights Watch. L’organisation humanitaire n’a toutefois pas fait état de l’usage de sévices à l’encontre des personnes kidnappées. Les témoignages recueillis par l’AFP auprès des habitants avaient fait état le 8 juin de l’enlèvement d’une vingtaine de civils, tous musulmans, dans le village d’Aïtaroun par des hommes affirmant appartenir au Hezbollah. Les autorités libanaises et le Hezbollah s’étaient refusés à tout commentaire. Human Rights Watch a appelé le gouvernement libanais a «condamner publiquement ces enlèvements et à traduire leurs auteurs en justice (...) car la justice privée est inacceptable dans une société civilisée». Amnesty International a de son côté dénoncé comme des «atteintes aux droits de l’homme» les conditions de détention des ex-miliciens de l’ALS par les autorités libanaises. Selon cette organisation, les prévenus sont «détenus en isolement dans les locaux des services des renseignements militaires libanais et ont été torturés et brutalisés». Amnesty a également critiqué les procès «expéditifs» des anciens membres de l’ALS devant le tribunal militaire de Beyrouth en les qualifiant de «parodie de justice». Le tribunal militaire tient depuis le 5 juin des séances-marathon trois fois par semaine pour juger plus de 2 200 Libanais soupçonnés de collaboration avec Israël.
Human Rights Watch a dénoncé hier l’enlèvement de 20 personnes, il y a 18 jours, dans le village d’Aïtaroun dans l’ex-zone occupée au Liban-Sud par des hommes armés se présentant comme des combattants du Hezbollah. Dans un communiqué parvenu à l’AFP, l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, basée à New York, a affirmé que les civils...