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Actualités - CHRONOLOGIE

Les israéliens toujours présents à Abbassiyé

Des soldats israéliens étaient toujours postés hier à Abbassiyé, un village réclamé par le Liban, au moment où les Casques bleus de l’Onu entamaient la vérification du retrait israélien du Liban-Sud, a constaté un correspondant de l’AFP. Cinq ou six militaires israéliens étaient en position vers 17h30 derrière les remblais du fortin d’Abbassiyé, plus d’une heure après le début des patrouilles de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) qui s’assurent que le retrait israélien est effectif, a-t-il pu voir du côté libanais des barbelés. Une jeep israélienne, avec trois soldats à bord, est en outre venue sur l’emplacement du fortin dynamité la veille, a échangé quelques mots avec les militaires présents sur les lieux, avant de repartir en direction du territoire israélien, a-t-il précisé. En milieu de journée, un officier autrichien de l’Onust (Organisation des Nations unies pour l’observation de la trêve, chargée de surveiller la ligne d’armistice de 1949) était venu devant la porte menant à Abbassiyé. Le capitaine Kingston a inspecté le village à la jumelle, envoyé un message codé à sa base et s’est contenté de confirmer la présence des soldats israéliens aux habitants et journalistes rassemblés devant la porte fermée par plusieurs chaînes toutes cadenassées. Une patrouille des FSI dépêchée sur les lieux a également constaté que les Israéliens étaient toujours présents à Abbassiyé. À travers les barbelés, sur lesquels sont accrochés des drapeaux libanais et des bannières du Hezbollah et de la Jamaa islamiya, on pouvait voir en fin d’après-midi des tracteurs et des camions israéliens en train d’ériger des remblais et d’aménager le terrain pour une nouvelle position, à un kilomètre du fortin détruit mercredi. Un hélicoptère israélien y a même acheminé du matériel, a indiqué à l’AFP Mohammed Chéhab, 38 ans, qui attend depuis deux jours le moment de regagner son village qu’il a affirmé avoir quitté après son occupation par Israël en 1967 alors qu’il était âgé de 5 ans. En contrebas, des volutes de fumée noire continuaient de s’élever du village de Ghajar, où les habitants alaouites de nationalité syrienne ont, une nouvelle fois, brûlé des pneus hier en milieu de journée pour protester contre la division de leur village, dont les deux-tiers devraient être restitués au Liban.
Des soldats israéliens étaient toujours postés hier à Abbassiyé, un village réclamé par le Liban, au moment où les Casques bleus de l’Onu entamaient la vérification du retrait israélien du Liban-Sud, a constaté un correspondant de l’AFP. Cinq ou six militaires israéliens étaient en position vers 17h30 derrière les remblais du fortin d’Abbassiyé, plus d’une heure...